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19e édition du festival 31 notes d'été

Publié le 29 août 2016
Temps de lecture : 6 min
31 notes d'été 2016
La 19e édition du festival 31 notes d'été s'est déroulée du 13 juillet au 26 août 2016.

Dans un cadre chaleureux, musical et convivial, partagez un moment de découverte du patrimoine culturel et touristique haut-garonnais avec la 19e édition du festival 31 notes d’été ! 

Dans 28 communes du département, du 13 juillet au 26 août 2016, au détour d’une halle ou d’une place, peut-être entendrez-vous de la chanson, des musiques du monde, du blues, de la musique classique, une fanfare funk, des airs antillais, et assisterez- vous à un bal occitan, du théâtre ou encore du cirque musical ?

Le château se donne en spectacle : château de Laréole

Les extérieurs du château sont un cadre idéal pour accueillir, chaque week-end de juillet et août, dans une grande proximité avec le public, des compagnies professionnelles de la Haute-Garonne pour une programmation tout en cirque, danse contemporaine, théâtre, conte et musique. Un lieu incontournable de découverte artistique et d’émergence de la création de notre département à découvrir en famille !

Rencontre avec des danseurs de la compagnie Les Gens Charles

Charlie-Anastasia Merlet et Benjamin-Jean Forgues, danseurs de la compagnie Les Gens Charles, ce sont représentée les 16 et 17 juillet 2016 au château de Laréole.

« Nous nous sommes rencontrés au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 2005, puis retrouvés par hasard à Toulouse, au Centre de développement chorégraphique. Nous sommes tous deux professeurs de danse et interprètes pour d’autres compagnies. En 2012, on a décidé de créer Les Gens Charles, comme un mélange de nous deux. »

Les Gens Charles
Les Gens Charles, compagnie de danseurs haut-garonnais.

« Notre sujet n’est pas tant la danse qu’un travail sur le corps et sur les rapports entre les gens. C’est ce que nous essayons de transmettre dans La gêne et la joie, avec de la musique en live en plus. Nous sommes « metteurs en corps » plutôt que chorégraphes ! Notre objectif est de rendre la danse accessible à tous en partageant notre sensibilité. »

Rencontre avec le directeur musical de l'Orchestre de chambre Occitania

Bernard Soustrot, directeur musical de l’Orchestre de chambre Occitania, s'est représenté le 26 août 2016 au château de Laréole.

« La musique est une histoire de famille chez nous ! J’ai voulu apprendre la trompette en voyant mon père jouer. Elle m’a porté où je suis aujourd’hui. Elle m’a permis de rencontrer des gens fantastiques comme Maurice André, Monsieur Bantarfa mon professeur à Lyon, l’acteur Michel Serrault, le chef Celibidache qui m’a demandé de jouer en solo avec l’Orchestre de la radio de Stuttgart dont il assurait la direction artistique. »

Bernard Soustrot
© Rémy Gabalda
Bernard Soustrot.

« Au milieu des années 70, j’ai pris la suite de Maurice André dans le rôle de soliste, ce qui m’a permis de courir le monde. Depuis, c’est un rêve que je vis en réalité. Je suis rentré dans ce métier sans ambition, mais avec du rêve. Et aujourd’hui je manage l’Orchestre de chambre Occitania composé de jeunes très motivés, à qui j’ai beaucoup de choses à apporter et qui me le rendent bien. »

Rencontre avec un comédien de la pièce "Défilé de haute couture"

Lukas Wiesner, comédien qui incarne le personnage humoristique Helmut Von Karglass dans Défilé de haute couture, a donnée des représentations les 30 et 31 juillet 2016 au château de Laréole.

« Je suis arrivé dans le monde du cirque un peu par hasard. Parce que j’aimais jongler et que je ne savais pas trop quoi faire ! J’ai démarré une formation à l’école de cirque professionnelle Tilburg, aux Pays-Bas, puis je suis arrivé en France en 2010 pour intégrer le Lido, à Toulouse. Mon personnage, Helmut Von Karglass, est né au fil du temps ; c’est un mélange de one man show comique et de cirque. »

Lukas Wiesner
© Audrey Mompo
Lukas Wiesner, comédien.

« Dans mon spectacle Défilé de haute culture, je parle des différences entre les cultures françaises et autrichiennes, où je suis né. J’aime bien me moquer un peu. J’aime surtout être sur scène et faire rire les gens. Il y a une véritable culture du spectacle vivant en France, et je m’y sens bien. »

Rencontre avec une artiste de la compagnie Les Chiennes nationales

Maïa Ricaud, artiste de la compagnie Les Chiennes nationales, s'est représentée les 23 et 24 juillet 2016 au château de Laréole.

« J’ai notamment suivi une formation à l’Atelier Volant au sein du Théâtre national de Toulouse. Tout a débuté ensuite en 2010 avec Rouge, une première création consacrée au passage de l’adolescence à l’âge adulte, et parallèlement, par la création de La Vie devant soi d’après le roman d’Émile Ajar (Romain Gary). J’invite des gens différents à travailler avec moi et souhaite ainsi désacraliser le rapport à la littérature. Pour moi, La Vie devant soi est un livre absolument génial pour casser les tabous, réfléchir sur la peur de l’autre. »

Compagnie Les Chiennes nationales
Compagnie Les Chiennes nationales.

« Après les événements tragiques de 2015, je me suis rendu compte que ce texte a un impact très fort sur le public. Les spectateurs font d’ailleurs partie intégrante de la scénographie. Ce rapport rejoint ma façon d’aborder la littérature : je n’ai pas envie que les comédiens soient en haut sur scène et les spectateurs en bas. »

Rencontre avec un auteur-compositeur-interprète

Jean-Marie Alsina, auteur-compositeur-interprète, s'est représenté le 4 août 2016 à Salies-du-Salat et le 21 août 2016 à Verfeil.

« Quand j’étais petit, à cause de mon handicap, je ne pouvais pas beaucoup sortir dehors, alors je me suis accroché à la musique. C’était ma fenêtre sur l’extérieur. Et puis j’ai eu la chance de croiser le chemin de Daniel Balavoine. Il m’a beaucoup aidé pour trouver ma voie et j’ai rapidement pris conscience que je ne pouvais pas faire autre chose de ma vie que la musique. Ça n’a pas toujours été facile, car il faut accepter le regard des autres du fait que je chante en fauteuil… »

Jean-Marie Alsina
Jean-Marie Alsina, auteur-compositeur-interprète.

« Je me suis toujours beaucoup nourri de la chanson française; Ferré, Ferrat ou Brel. Nougaro aussi. J’aime la force musicale qu’il met dans ses mots. Et c’est ce que j’essaie de transmettre, avec mes musiciens, dans le spectacle-concert Nougaro Via Alsina que l’on jouera cet été dans le cadre du festival 31 notes. »

Rencontre avec l'auteur du récit musical "Ellis Island"

Éric Lareine, pour le récit musical Ellis Island, s'est représenté le 29 juillet 2016 à Nailloux et le 14 août 2016 à Encausse-les-Thermes.

« Au début des années 80, à Villefranche-de-Rouergue, j’ai eu droit à une formation à l’américaine. Dans cette petite ville, j’ai pu faire du rock’n’roll, du théâtre et de la danse. On a fondé le groupe Récup’Verre avec Hervé Leulier, on a écumé la campagne puis on a commencé à venir jouer à Toulouse. On a été repérés au Printemps de Bourges, mais le groupe s’est vite séparé. J’ai ensuite travaillé avec le pianiste et compositeur Mingo Josserand. Je me suis installé à Toulouse il y a une vingtaine d’années pour me rapprocher aussi de la troupe du Royal de Luxe. »

Eric Lareine
Eric Lareine, artiste.

« J’ai enregistré trois albums puis j’ai rencontré le metteur en scène Gilbert Tiberghien avec qui j’ai monté La Rue de la Sardine de Steinbeck ; c’était ma première coopération avec une troupe de théâtre. Puis j’ai travaillé avec de super compositeurs comme Jean-Paul Raffit, Gilles Carles, Denis Charolles, Pascal Maupeu… Depuis je monte des spectacles, je fais du théâtre, et de la danse ; je suis un athlète complet ! »

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