Irina Gonzalez, la "toca todo" au Festival 31 notes d’été

Publié le 6 juillet 2020
Temps de lecture : 2 min
Le concert d'Irina Gonzalez retransmis mercredi 8 juillet dans le cadre de 31 notes d’été, sur youtube et facebook.
© Aurélien Ferreira
Le concert d'Irina Gonzalez retransmis mercredi 8 juillet dans le cadre de 31 notes d’été, sur youtube et facebook.

La guitare en bandoulière, Irina Gonzalez ne quitte jamais ni ses tenues colorées ni son bel accent cubain. Elle inaugure la scène du pavillon République pour le cru 2020 du festival 31 notes d’été, version numérique. Un festival, exceptionnellement retransmis sur les réseaux sociaux de la collectivité et qui met tout l’été l’accent sur la création féminine. Rdv le 8 juillet à 19h30 pour le premier volet des mercredis de 31 notes d’été, sur youtube et facebook.

Irina est tombée dedans quand elle était petite : « J’ai commencé le chant à 10 ans », raconte-t-elle. Mais impossible de savoir d'où lui vient cette appétence : « Je suis la seule musicienne de ma famille ! Ma mère a rapidement repéré que j'aimais ça, je passais mon temps à chanter avec un téléphone comme micro ! ». Aujourd’hui elle a fait du chemin et on l’appelle désormais la toca todo (touche-à-tout) et pour cause, si elle est diplômée en chant, Irina joue de la guitare, du piano, de l’harmonica mais aussi de la clarinette, du hautbois et du cor anglais ! Une facilité d’apprentissage qui lui parait tout-à-fait naturelle : « pour moi la musique c’est une seule chose : peu importe que tu chantes ou joues d’un instrument, même si tu ne le connais pas ! Si tu comprends la musique tu peux t’exprimer ! »

Le groove cubain d'Irina Gonzalez

Après avoir écrit de nombreux arrangements pour différents artistes cubains, elle rejoint plusieurs groupes avant de venir en France en 2013. C’est à Toulouse qu’elle pose ses valises, « je me sens chanceuse d’avoir eu ce point de chute en arrivant. J’adore cette ville, et la proximité de la Garonne.»  A Toulouse elle devient chanteuse, arrangeuse et clarinettiste du groupe El gato negro. « Aujourd’hui, j’ai envie de trouver ma propre route, j’ai besoin de mener mes projets à moi ». Même si elle rapporte avoir besoin « d’échanger avec d’autres musiciens » et multiplie les collaborations en parallèle de ses projets en solo : « en ce moment j’ai un petit duo avec un contrebassiste et je fais partie du groupe toulousain de salsa Cuba libre et du groupe de jazz Agama à Paris ». Rendez-vous mercredi pour (re)découvrir l'univers d'Irina Gonzalez, son groove cubain « synonyme de fête pour tout le monde, pour danser, sourire et se laisser porter ». Avis aux amateurs !