REPORTAGE

Le 100e singe, un tiers-lieu atypique et inspirant

Publié le 20 mars 2019
Temps de lecture : 2 min
Tiers-lieu 100e singe
© Aurélien Ferreira
Le collectif du 100e singe a créé un tiers-lieu inédit, dans une ancienne ferme de Belberaud.

Les actifs sont de plus en plus nombreux à expérimenter de nouvelles façons de travailler et de nouveaux métiers pour (re)donner du sens à ce qu’ils font. Afin d’accompagner ces mutations de la vie professionnelle, le collectif du 100e singe a créé un tiers-lieu inédit, dans une ancienne ferme de Belberaud.

Côté bureau, on y trouve un espace de coworking regroupant une vingtaine de télé-travailleurs, indépendants et autres consultants, qui souhaitent exercer leur métier « au vert » sans toutefois être isolés. Côté champ, on rencontre une micro-ferme et un espace test agricole accueillant des projets (maraîchage, aquaponie, etc.) portés par des néo-agriculteurs qui, à terme, ont vocation à réinvestir les zones périurbaines.

« Ici, ils peuvent tester concrètement leur concept sur des parcelles allant jusqu’à 5 000 m2, bénéficier d’un accompagnement juridique grâce à un Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) et être formés sur les pratiques agro-écologiques. »

Amandine Largeaud, co-fondatrice du 100e singe

Un projet innovant

Mais pourquoi ce mélange des genres ? « Ce sont en réalité des profils très similaires, poursuit la jeune femme. Coworkers et néo-agriculteurs sont souvent des urbains de 35-45 ans, en reconversion professionnelle, qui ont choisi d’exercer un métier ayant plus d’impact. Tous sont en recherche de collaboration, de mutualisation et de convivialité. » Innovant et inspirant, ce tiers-lieu a d’ailleurs reçu le soutien du Département.

« Ce projet concourt à la fois à une meilleure répartition de l’activité économique sur le territoire, et à la promotion d’une nouvelle manière de produire et de consommer, qui sont des sujets prioritaires pour le Conseil départemental. »

Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne