PORTRAIT

Claire Gimatt, sorcière des temps modernes

Publié le 9 juillet 2020
Temps de lecture : 2 min
Rdv le 15 juillet pour découvrir l'univers singulier de Claire Gimatt
© Aurélien Ferreira
Rdv le 15 juillet pour découvrir l'univers singulier de Claire Gimatt

Claire Gimatt est de celles qui assument leur singularité. Elle signe des morceaux mêlant les codes du flamenco au conte fantastique. Un savoureux mélange qui augure de l’avenir pour cette artiste toulousaine en pleine lancée. A retrouver le 15 juillet pour le second volet des mercredis de 31 notes d’été, sur les réseaux de la collectivité.

« J’ai eu des parents comédiens, j’ai grandi dans ce milieu-là », raconte-t-elle comme pour justifier l’originalité et la théâtralité de ses créations. Elle grandit entre les salles de répétitions, ses romans et le piano. Aujourd'hui auteure, chanteuse, musicienne, Claire est un ovni de la scène musicale locale. Car ses créations sont un savant équilibre d'ingrédients que personne n’aurait osé marier. « J’ai fait beaucoup de danse, la rencontre avec le flamenco (via sa grand-mère, immigrée andalouse ndlr) a été particulièrement marquante pour moi, pas seulement musicalement mais aussi pour ce mélange paradoxal entre la classe de la posture et la théâtralité parfois très humoristique. » A la clef une ode au lâcher prise sur fond de textes fantastiques : décors apocalyptiques, chasse au  kraken, monstres tentaculaires, végétation carnivore, etc. « Mes textes sont des histoires, des fresques, presque des courts métrages ! » 

L'album "Sorcières", disponible en fin d'année

Un fil rouge dans ses textes : ce sont toujours des histoires de femmes, de leurs quêtes vers une nouvelle version d'elles-mêmes et de solutions diverses pour se sortir de situations ubuesques. « C’est l’histoire d’un parcours pour affronter ses peurs, rompre les codes, quitter le chemin balisé et explorer ses rêves enfouis ». Passionnée de littérature depuis très jeunes, Claire Gimatt commence le piano à 8 ans. Les deux hobbies se mêlent rapidement et l’amènent à l’écriture de poèmes et de chansons à l’aube de l’adolescence. Si le chemin vers la scène n’a pas été naturel pour Claire, elle avoue aujourd’hui considérer comme vital « cet espace sacré qui nous est offert, cet endroit où on peut livrer des choses, où on est écoutés. » En fin d’année sort son premier album, "Sorcières", une consécration, « une synthèse de mon parcours », termine-t-elle. En attendant de découvrir l’opus, rdv le 15 juillet pour rencontrer l’univers fantastique de Claire Gimatt, entourée pour l’occasion d’une contrebassiste et d’une batteuse.