Ces solutions concernent d’abord les matières premières. Car grâce au recyclage et à la réutilisation des chaussées anciennes, la première carrière, c’est la route elle-même ! La réutilisation en place des matériaux permet de minimiser l’extraction mais aussi le transport, ce qui améliore d’autant le bilan carbone des interventions, de même que l’utilisation de liants d’origine naturel issue de l’industrie et de l’agriculture (plutôt qu’à base de pétrole).
La réduction de l’empreinte environnementale de la route passe aussi des procédés de fabrication plus efficients. Concrètement, de nouveaux process permettent de baisser la température de chauffe des granulats pour la préparation des enrobés, voire de se passer totalement de chauffe grâce aux enrobés à émulsion. Ces techniques à froid sont par exemple utilisées pour revêtir les voies cyclables.
Dans sa prise de parole, le président Sébastien Vincini a rappelé que notre département, pionnier de la décarbonation de la route, veille aussi aux mesures d’accompagnement des projets. Saviez-vous par exemple que les 60.000 arbres qui bordent nos voies départementales permettent d’absorber le CO² émis quotidiennement par près de 22 000 véhicules ?