Quand l'électro s'invite dans le Comminges

C’est sur les hauteurs des douces collines de l’ouest haut-garonnais que se tiendra du 7 au 9 juillet prochain la septième édition du Bel Air Festival. Un superbe paysage où est né et vit l’un des fondateurs du festival, Alexandre : « Autour de la musique électronique, notre idée est de faire vivre un territoire. Et de déplacer les citadins dans les campagnes. On travaille avec les gens d’ici, producteurs, artisans, et celles et ceux qui nous aident. De vraies amitiés se sont créées, aussi bien entre les bénévoles du territoire et de plus loin, qu'entre les festivaliers et festivalières. » 

Attaché au lien humain, le Bel Air Festival l’est tout autant à l’environnement. Tout, depuis les décors jusqu’à la programmation en passant par la restauration, est pensé en termes d’impact environnemental. Et grâce à la dotation du Fonds de soutien à l'initiative culturelle et locale du Département, l’équipe investit cette année dans la location de navettes pour transborder les festivaliers depuis la gare de Carbonne. « On travaille à rendre nos évènements sûrs, à travers plusieurs actions de sensibilisation, de prévention, concernant les violences et harcèlement sexistes et sexuels, l’inclusivité ou encore la réduction des risques en milieu festif » poursuit Charly le directeur artistique. 

Deux scènes dédiées à la musique électronique proposeront une programmation éclectique, à 65% haut-garonnaise. « L’une sera davantage euphorique et club, l’autre plutôt solaire et énergique. Mais toujours dans quelque chose de festif en dansant » explique Charly. Cette année, Bel Air Festival accueille plusieurs formations instrumentales et du live modulaire avec des machines construites par les artistes. Une troisième scène est consacrée à des temps d’éveil le matin, de la danse, du yoga, des conférences et de la musique. La première année le festival a attiré 497 personnes. Aujourd’hui la jauge est autour de 2000. « Nous n’avons pas la volonté de grossir, pour rester dans la rencontre et la convivialité » précise Anaïs, chargée d’administration. Un festival, à l’image de ses organisateurs, tout en humanité.