Cette année, le climat a été plutôt clément pour les producteurs d’ail violet de Cadours. Pas de gelée tardive, ni de sécheresse ni de nécessité de mettre en place des mesures d’irrigation. Et puis en juin, au moment de la récolte, des pluies diluviennes sont venues jouer les trouble-fête.
« La terre collait aux bulbes, l’arrachage mécanique étant compliqué, il a fallu arracher à la main une partie de la production, donc ça a pris beaucoup plus de temps » résume Stéphane Dargassies, conseiller agroenvironnement du Conseil départemental.
Autrement problématique, enfouies dans la terre ou inondées par la pluie, les têtes d’ail n’ont pas pris la belle couleur qui a fait leur réputation.
« Il n’y a aucun impact sur l’aspect gustatif, mais le cahier des charges pour l’AOP requiert une certaine teinte violette que la production va avoir du mal à atteindre cette année ».
Forcément un coup dur pour les producteurs, qui, s’ils n’obtiennent pas l’appellation, verront leurs prix diminuer.