Un retour à la nature que Mohamed Mekari, 72 ans, et bénévole au sein des Jardins familiaux de Ginestous pratique au quotidien. “C’est important que les gens cultivent et touchent la terre, on se rend compte de toute la richesse qu’on peut en tirer“, confie le jardinier qui fait pousser sur sa petite parcelle au nord de Toulouse, tomates, salades ou pommes de terre. “J’ai commencé à jardiner avec mon père quand j’avais 6 ans, depuis je n’ai jamais arrêté“, glisse encore Mohamed. Ce besoin de “gratter la terre“ comme il le décrit, Mohamed l’a toujours chevillé au corps et n’hésite pas à partager avec ses voisins de parcelles ou les visiteurs du jour. “Les jardins partagés créent du lien social et favorisent les relations entre les individus. Je me rends à mon jardin tous les jours, même si je n’y jardine pas, cela me permet de croiser d’autres personnes et de discuter 5 minutes“. Des valeurs humaines qui sont cultivées quotidiennement par l'association “Partageons les jardins“ qui parmi ses nombreuses missions recensera les jardins collectifs de Haute-Garonne tout au long de l’année 2021. Les résultats seront publiés sur la carte interactive du site internet de l’association ainsi que dans un livre. Cet ouvrage sera présenté en octobre 2021 en avant-première lors d’un colloque organisé au Conseil départemental avant d’être publié en 2022.