Le débat d’orientations budgétaires, étape incontournable du cycle budgétaire de la collectivité départementale, intervient cette année dans un contexte totalement inédit de crise sanitaire, économique et sociale, où, à l’instar des autres collectivités territoriales, le Département voit ses équilibres financiers fragilisés. Il fait face d’un côté à une baisse de ses recettes (baisse des droits de mutation) et, de l’autre, à une augmentation de ses dépenses. Dès le mois de mars, puis en novembre, le Département a en effet mis en œuvre une série de mesures sociales pour un budget global de 70 millions d’euros, visant à lutter contre la précarité et l’exclusion, à préserver l’activité économique et l’emploi sur le territoire, à soutenir les acteurs associatifs, culturels et sportifs et à apporter un soutien financier et psychologique aux personnes isolées.
Au total, le coût financier de la crise sanitaire est estimé à 105 millions d’euros. Toutefois, la gestion vertueuse menée par la collectivité lui permet d’absorber le choc induit par la crise sanitaire et de conserver des marges de manœuvre suffisantes pour continuer à jouer pleinement son rôle de bouclier social pour les Haut-Garonnais, tout en pérennisant les grands axes politiques du projet départemental. « La gestion saine de nos finances nous permet d'instaurer des mesures sociales, de maintenir les investissements et les contrats de territoire, de poursuivre des chantiers comme les collèges ou le numérique, a ainsi précisé Georges Méric, président du Conseil départemental. Et ces engagements se font sans hausse de la fiscalité. »