Cette signature, la première du genre en France, a été suivie d’une table ronde consacrée au harcèlement scolaire avec Hélène Ricaud, chercheuse au laboratoire de Psychologie de la Socialisation de l’université Jean Jaurès, Bérangère Dupont, directrice de la Maison des droits des enfants et des jeunes, Romain Blanchard, Chef du pôle Occitanie de la Défenseure des droits, Didier Deffes et Adeline Chevalier, gendarmes à la Maison de la protection des familles de Haute-Garonne, Émilie COMBA, directrice départementale de l’association Unis-Cité et Florence Fondriest, responsable de la Maison départementale des adolescents.
L’occasion d’entrevoir l’ampleur du phénomène, avec 800 000 à un million d’enfants, victimes de harcèlement chaque année. « Un enfant sur dix en serait victime et quatre sur dix chez les enfants en situation de handicap, pourtant il semble difficile de dresser un état des lieux précis , a pointé Bérengère Dupont, directrice de la Maison des droits des enfants et des jeunes. Sans doute parce que, si les situations de harcèlement très graves sont rapidement identifiées, c’est plus complexe pour le harcèlement du quotidien qui peut paraître anecdotique, et provoquer néanmoins des effets dévastateurs. Cela pose la question de la reconnaissance de masse du harcèlement », estime la spécialiste.