DOSSIER

5 sites à découvrir en Haute-Garonne pour un voyage dans le temps

Publié le 15 juillet 2021
Temps de lecture : 8 min
Saint-Bertrand-de-Comminges
© Aurélien Ferreira

Qui a dit qu’il fallait partir au bout du monde pour s’évader ? Rendez-vous en Haute-Garonne et commencez par les sites incontournables du département, ils ont une Histoire à vous raconter !

De la Préhistoire à l’époque contemporaine en passant par l’Antiquité, l’époque médiévale et la Renaissance, voyagez dans le temps et au cœur de l’histoire en venant découvrir les sites remarquables et emblématiques du département de la Haute-Garonne.

Le réseau des sites historiques majeurs départementaux de la Haute-Garonne fédère des sites patrimoniaux, culturels et naturels incontournables de la destination haut-garonnaise.

Le Conseil départemental assure la gestion et l’animation de 5 sites sur le territoire, porteurs d’une forte attractivité touristique, culturelle, patrimoniale et naturelle : Saint-Bertrand-de-Comminges et Valcabrère, l’Abbaye de Bonnefont, le musée de l’Aurignacien, le château de Laréole et le musée départemental de la Résistance & de la Déportation.

Dans cette invitation au voyage, nous souhaitons vous faire découvrir le patrimoine qui vous entoure : sites archéologiques, sites préhistoriques, monuments historiques, musées et espaces culturels, villages et sites naturels…

Dans ce livret, vous trouverez une présentation de chacun des sites. Vous pourrez ainsi réaliser vos circuits de visites… comme vous le souhaitez, en famille, en groupe, entre amis, à pied, en vélo… pour venir à la rencontre et à la découverte de ces joyaux.

Publié en décembre 2016, Haute-Garonne patrimoine et art de vivre, soutenu par le Conseil départemental, retrace l’histoire de la Haute-Garonne, de la préhistoire au XXe siècle, en s’appuyant notamment sur les collections des Musées départementaux de l’Aurignacien, de Saint-Bertrand de Comminges (Les Olivétains), de la Résistance et de la Déportation, mais aussi des archives départementales.

L’ouvrage met également en valeur la richesse du patrimoine naturel, agricole et culturel qui constitue des atouts indéniables au développement touristique de la Haute-Garonne.


En effet, la diversité des paysages, de la faune, de la flore, la qualité des produits du terroir, des vins de Fronton à l’ail de Cadour, tout comme les nombreux festivals et manifestations culturels qui jalonnent les saisons, sont autant d’attraits que le Département s’attache à préserver et à développer.

Le Conseil départemental, qui a participé à l’élaboration du livre, a fourni notamment de nombreuses images, ainsi que les archives départementales et le Comité départemental du tourisme, afin d’en illustrer les 180 pages.

Préhistoire

Dans un bâtiment à l’architecture moderne, le  Musée de l’Aurignacien propose à tous les publics une immersion dans la Préhistoire et invite tous les passionnés, amateurs de découvertes culturelles et curieux, à rencontrer les Aurignaciens, premiers hommes anatomiquement modernes qui vécurent en Europe il y a environ 40 000 ans.

Plus de 300 objets archéologiques, représentatifs de la culture aurignacienne : pierres taillées, outils, armes, parures, statuettes, blocs gravés, ossements d'animaux disparus… provenant des fouilles du site d’Aurignac et également d’autres sites emblématiques de la Préhistoire, témoignent de la vie de ces peuples du passé et sont le fil conducteur d’une présentation muséographique entièrement rénovée.

En sortant du musée, on accède, par un sentier forestier pédagogique de 1.2 Km au site de l'abri préhistorique.

Une promenade s’impose pour découvrir la cité médiévale où, depuis le donjon du château comtal au sommet du village, vous découvrirez une vue imprenable sur les Pyrénées.

La première découverte de l'abri préhistorique d’Aurignac remonte à 1852, par Jean-Baptiste Bonnemaison, ouvrier carrier. Ce site a d'abord été étudié en 1860 par le paléontologue Édouard Lartet, qui en présenta les résultats à l'exposition universelle de 1867. Fernand Lacorre dirigea de nouvelles fouilles à partir de 1938. Le musée de l'Aurignacien a été créé en 1960, avant de bénéficier d'un bâtiment complètement rénové en 2014.

Antiquité

Le site antique

La ville de Lugdunum Convenae, sur l'actuel emplacement des communes de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Valcabrère aurait été fondée, selon la tradition, en 72 avant notre ère. À l’origine modeste bourgade, la ville qui doit son développement à l’époque augustéenne reçut le titre envié de colonie romaine honoraire au IIe siècle. Il subsiste de ce chef-lieu de cité antique un temple, un forum, deux établissements thermaux, un marché qui compte parmi les plus imposants de l’Occident romain et un théâtre.

Le musée départemental d’archéologie

Établissement de conservation lié au site de Lugdunum, l’antique chef-lieu de la cité des Convènes, le musée archéologique départemental de Saint-Bertrand-de-Comminges a été créé en 1985. Situé dans le bâtiment dit de l’"ancienne Gendarmerie", il a été rénové entre 2000 et 2004.

Parallèlement à ses missions d’étude et de conservation, l’équipe accueille les chercheurs, professionnels ou amateurs d’archéologie et propose un programme d’expositions temporaires. Les collections du Musée départemental nous renseignent sur les grandes étapes du développement et de l’évolution de la ville romaine et de son territoire.

?Ancienne gendarmerie 31510 SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES
Tél. 05 61 88 31 79
Courriel : musee-archeologique@cd31.fr
ENTRÉE GRATUITE

Moyen-âge

Saint-Bertrand-de-Comminges et Valcabrère étaient une étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

La cité médiévale de Saint-Bertrand

La cité médiévale surplombe le site antique et la plaine. La cathédrale Sainte-Marie était le centre d'un enclos fortifié, composé d’un palais épiscopal, de maisons canoniales, d'un cimetière, d’un cloître et de quatre maisons de chanoines. Les petites rues tortueuses et pentues vous entraînent à la découverte du patrimoine médiéval.

La cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges sous sa forme actuelle a connu plusieurs transformations et plusieurs époques.

Le cloître remarquable possède des ouvertures, datant du début du XIXe siècle, sur la nature environnante. Construit au XIIIe siècle, c’était un lieu de prières et de méditation pour les chanoines, ainsi qu’un espace funéraire.
ENTRÉE PAYANTE

Les Olivétains

Bâtiment inscrit Monument historique, propriété du Département, l’ancien couvent des Olivetains, situé au pied de la Cathédrale, se prolonge par un ensemble de terrasses, auparavant emplacement du palais épiscopal. Il abrite des expositions d’art contemporain dans les salles de La Chapelle et de La Fosse aux Ours, ainsi qu'une librairie, une boutique et un comptoir accueil et randonnées.
ENTRÉE GRATUITE

La basilique Saint-Just

Construite sur une nécropole païenne et un cimetière paléochrétien, la basilique est consacrée depuis le tout début du XIIIe à saint Just, saint Pasteur et saint Etienne. Les bâtisseurs ont utilisé une grande quantité de pierres, de blocs de marbre et de sculptures ayant appartenu aux constructions romaines.
ENTRÉE PAYANTE

Renaissance

En 1579, l’architecte le plus en vue de la Renaissance toulousaine, Dominique Bachelier entreprend l’édification du château de Laréole pour Pierre de Cheverry, grand marchand de pastel et personnage d’exception.

Si le système défensif (fossés, corps de garde, tours) est imposé par les guerres de Religion, le parti-pris décoratif alternant briques et pierres est la spécificité de Laréole.

Lorsque l'on pénètre dans la cour, la forteresse est totalement oubliée. Le décor sobre et la coursière donnent à l’ensemble un charme hérité de la Renaissance italienne. Toute l’originalité de l’architecture de Laréole tient dans cette transition entre Moyen Âge et Renaissance, entre fortification et demeure de plaisance. Le corps de logis est un exemple de l’avant-garde architecturale de l’époque. Témoin des goûts de luxe de Cheverry, il présente une disposition moderne associant grande salle de réception et appartements. L’étage noble du château accueille régulièrement des expositions d’art contemporain.

Pierre de Cheverry a voulu un bâtiment dans la plus "belle tradition française". Au XVIII e siècle des travaux d’embellissements du château (perron, galeries ornées de gypseries) sont entrepris avec, dans la plus grande tradition des jardins du XVIII e siècle, un parc de plus de 20 hectares. Cet aménagement sur le principe des "jardins à la française" est un équilibre parfait entre grandes perspectives, parterres plantés et masses boisées. Installé dans le bâtiment des communs, l’espace accueil propose une documentation complète du château et de l’ensemble du département de la Haute-Garonne, complété par un point librairie composé principalement d’ouvrages thématiques (Renaissance, régionalisme…).

?CHÂTEAU DE LARÉOLE 31480 LARÉOLE
Tél. 05 61 06 33 58
Courriel : chateaulareole@tourismehg.com
ENTRÉE GRATUITE

Époque contemporaine

Créé en 1977 à l’initiative d’anciens résistants et déportés, le musée devient départemental en 1994 et s’installe dans ses locaux actuels. En 2020, sa nouvelle extension porte sa superficie totale à 1 000 m² avec une muséographie et une scénographie profondément repensées et résolument modernisées.

Expositions temporaires et parcours permanent permettent au public de découvrir l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale en Haute-Garonne, au travers d’une collection d’objets, archives, photographies et témoignages locaux.

Espace de conservation, de collecte et de valorisation, le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation est aussi un lieu de rencontre et de réflexion, porté par le devoir de transmettre une mémoire collective et ses valeurs d’engagement et de solidarité. Ouvert aux questions les plus contemporaines, il remplit une triple mission historienne, mémorielle et citoyenne.

Lieu d’Histoire et de Patrimoine, le Musée de la Résistance & de la Déportation est aussi un lieu d’expression des luttes et de la citoyenneté d’hier, d’aujourd’hui et de demain, parce que "le mot résister doit toujours se conjuguer au présent." (Lucie Aubrac)

?MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE LA RÉSISTANCE & DE LA DÉPORTATION 52, allée des Demoiselles • 31400 TOULOUSE
Tél. 05 34 33 17 40
Courriel : musee-resistance@cd31.fr
www.musee-resistance.haute-garonne.fr
ENTRÉE GRATUITE

Le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation propose aussi désormais une programmation événementielle variée, en soirée, en week-end et durant les vacances scolaires, dans sa salle de conférence, ses jardins, mais aussi hors les murs, tout au long de l’année.