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DOSSIER

Le Département investit pour nos stations

Date de publication
Publié le 17 janvier 2020
Temps de lecture : 3 min
Le Département investit pour nos stations
©  Aurélien Ferreira
Légende
Le syndicat Haute-Garonne montagne vise à moderniser les stations de montagne haut-garonnaises.
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Créé en 2018 à l’initiative du Conseil départemental pour élaborer une stratégie touristique globale, le syndicat mixte Haute-Garonne Montagne met en oeuvre un vaste programme d’investissements destiné à moderniser les stations de montagne haut-garonnaises.

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Dès l’ouverture de cette nouvelle saison hivernale, les habitués de Luchon-Superbagnères, du Mourtis et de Bourg-d’Oueil auront peut-être remarqué un certain nombre de nouveaux aménagements.

C’est le résultat des tous premiers investissements engagés par Haute-Garonne Montagne pour moderniser les infrastructures et redonner de l’attractivité à ces stations haut-garonnaises.

« Une première phase d’investissements, d’un montant de 4,8 millions d’euros, a notamment consisté à améliorer le réseau de neige de culture » indique Maryse Vezat-Baronia, vice-présidente en charge du tourisme.

Le Mourtis et Luchon-Superbagnères ont ainsi bénéficié de l’installation de nouvelles pompes en salle des machines, ainsi que de nouveaux enneigeurs. Une solution efficace face à l’enneigement tardif des stations constaté ces dernières années, qui a permis aux skieurs de dévaler les pentes pyrénéennes dès le mois dernier.

Des forfaits harmonisés

« Nous avons également modernisé le système de billetterie sur l’ensemble des trois stations », poursuit Maryse Vezat-Baronia.

Désormais, toutes disposent d’un système « mains-libres » : la garantie d’une plus grande rapidité d’achat et d’une circulation simplifiée sur les domaines skiables. Les clients de Luchon-Superbagnères, du Mourtis et de Bourg d'Oueil, pourront même commander leurs forfaits directement en ligne ou sur bornes, en station. Des forfaits qui en auront profité pour se mettre au goût du jour. Haute-Garonne Montagne a en effet souhaité proposer une offre tarifaire harmonisée ainsi que de nouvelles formules adaptées aux besoins de la clientèle. 

« Avant, on passait une semaine à la montagne et on skiait tous les jours de 9 heures à 17 heures, souligne Didier Cujives, président de Haute-Garonne Tourisme. Désormais les séjours sont plus courts, mais aussi plus fréquents. » 

D’où l’intérêt d’opter, par exemple, pour le nouveau « forfait 3 stations » qui offre la possibilité aux clients d’accéder aux trois domaines skiables de manière illimitée tout au long de la saison pour un tarif unique. Des avantages ont aussi été mis en place afin de favoriser l’accès du ski pour tous avec la gratuité pour les moins de six ans et les plus de 65 ans, et des réductions pour les personnes en recherche d’emploi.

Reportage : Les coulisses de la glisse au Mourtis

À la mi-octobre, Sébastien Trantoul, responsable de la sécurité des pistes, était déjà sur le pont : « À l’automne, nous profitons de l’absence de neige pour vérifier l’état des pistes, bucheronner, réparer le matériel fixe et installer les premiers filets de sécurité. »

Puis les premiers flocons sont tombés. « Vers le 15 novembre, nous avions déjà 74 cm au pied des pistes. Nous en avons profité pour damer cette neige, en enlevant l’air à l’intérieur. » 

Il ne suffisait plus que d’un coup de froid pour consolider cette sous-couche afin qu’elle tienne sur la durée et accueille la neige fraîche pendant toute la saison. Préparer la saison. Nous sommes fin novembre. À 1 600 mètres d’altitude, le lac artificiel alimentant l’usine à neige vient d’être remis en eau et les bulleurs installés au fond-pour éviter la prise de glace – sont en action. 

Un pisteur à la station du Mourtis.
Sébastien Trantoul est responsable de la sécurité des pistes à la station du Mourtis

« Tout est prêt pour fournir à tout moment les 36 canons à neige », indique Luc Malaplate, le responsable de la neige de culture. Depuis le lac, Sébastien Trantoul observe attentivement les sommets alentours.

Au Mourtis, il y a quinze points de tir à partir desquels il est possible de déclencher préventivement une avalanche si une coulée de neige menace. « Une fois par semaine, on effectue un sondage par battage : c’est une analyse des propriétés du manteau neigeux qui nous permet d’évaluer le risque. » Une mission primordiale qu’il continuera d’accomplir pendant toute la saison, en plus de toutes les autres : vérifier le damage chaque matin, signaler les anomalies et les rectifier, ouvrir le domaine quand la sécurité des skieurs est garantie, patrouiller toute la journée et donner le feu vert à la dameuse, le soir venu.