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Les Restos bébés, précieux coup de pouce pour les jeunes parents

Publié le 29 septembre 2023

Temps de lecture : 2 min

Au service des nourrissons dont les parents n'ont pas les ressources nécessaires pour leur offrir tout ce dont ils ont besoin, l'association toulousaine recherche en permanence de nouveaux dons, grâce à une équipe de bénévoles actives.

Les Restos bébés s’adressent aux jeunes parents précaires. La structure toulousaine a été créée en 1996 par un médecin généraliste, François Simon, alerté à l'époque par des patientes en grande précarité qui donnaient du lait de vache à leurs nouveaux-nés. Depuis 20 ans, l'association s'est diversifiée en distribuant aussi bien du lait maternisé que des petits pots et des produits d’hygiène comme des couches, dont le prix a explosé, mais aussi des vêtements jusqu’à 18 mois. L'accompagnement se fait jusqu'aux 1 an de l'enfant.

« Les familles sont orientées vers nous par les assistantes sociales, les maternités, ou encore les associations. Cela peut aussi bien être des familles qui vivent à leur domicile que des personnes hébergées, en foyer, en hôtel, ou vivant dans un squat. En 2022, nous en avons aidé 500, dont 35 % de familles monoparentales. Puisse notre action faire prendre conscience à tous que la précarité est inacceptable, encore plus lorsqu’elle touche un enfant. »
Marie Pendanx, présidente de Restos bébés à Toulouse.

Malgré l’étroitesse de leurs locaux, situés dans le quartier Saint Cyprien, l’association tient à rester en centre-ville, pour être le plus accessible possible, notamment en transports en commun.

Une équipe motivée et fortement mobilisée

Pour recevoir et accompagner ce public fragile, l'association peut compter sur une équipe de 25 bénévoles. Il s'agit essentiellement de jeunes retraitées, issues pour beaucoup du social, du médical, de l’enseignement. Elles tiennent les permanences, entrent en contact avec les familles, les inscrivent. Elles gèrent également les stocks, réceptionnent les dons et, surtout, en trouvent de nouveaux. « C’est certainement le plus difficile, il faut entretenir les contacts et les réseaux de l’association. Heureusement, c’est une mission agréable, on rencontre des écoles, des entreprises, avec lesquelles ça se passe toujours très bien. Ça nous apporte beaucoup », reconnaît la présidente.