Publication du rapport de synthèse de la phase 1 des études multimodales

Il est le résultat d’une démarche conjointe réalisée par les partenaires des mobilités (qui du fait de leurs compétences jouent un rôle en matière d’organisation des mobilités) pour améliorer les déplacements du quotidien sur le territoire. L’ambition commune des partenaires : réduire la congestion routière, mieux desservir le territoire par tous les modes de transports, préserver l’environnement et améliorer la qualité de l’air.

Depuis 2017, les cinq partenaires travaillent conjointement à l’élaboration de solutions de mobilité, aux horizons 2030 et 2040, articulant les différents modes de déplacements (vélo, transport en commun, train, route, covoiturage, etc.) dans l’objectif d’accompagner les évolutions des modes de vie, de répondre aux développements économique et urbain du territoire ou encore de favoriser les nouvelles formes et pratiques de mobilité.

Avec plus de 1,47 million d’habitants, l’aire d’attraction de Toulouse est la 5ème de France. Elle connaît par ailleurs une croissance démographique parmi les plus élevées avec 15 000 nouveaux habitants chaque année. Ce phénomène se traduit par des forts impacts en termes de mobilité : ainsi on estime à 500 000 déplacements quotidiens supplémentaires sont attendus d’ici 10 ans.

Cette 1ère phase des études a ainsi fait émerger de manière concertée de nouveaux projets, en complément et en cohérence avec ceux déjà engagés dans le cadre du plan de déplacements urbains et du contrat de plan Etat-Région 2015-2022 :

• Définition d’un schéma directeur « vélo », véritable stratégie globale en matière de politique cyclable ;
• Réalisation d’aménagements facilitant le rabattement vers les gares ferroviaires entre Colomiers et L’Isle-Jourdain (réaménagement de gares, création de voies d’accès, extension de parking, maillage itinéraires cycles et piétons) ;
• Émergence d’un projet cordonné de développement de la pratique du covoiturage pour les déplacements domicile-travail ;
• Approfondissement des études sur la faisabilité technique d’intégrer, sur les voies rapides, des voies réservées au covoiturage, à certaines catégories de véhicules, ainsi qu’aux transports en communs sur les axes RN 124/A624 et A68 ;
• Adaptation des vitesses limites autorisées sur les voies rapides ;
• Aménagements ponctuels de capacité sur les voies structurantes de l’agglomération toulousaine et lancement d’études de réaménagement de l’échangeur du Palays ;
• Engagement d’un projet de franchissement Nord de la Garonne et création d’un nouvel accès au nord de la zone aéroportuaire ;
• Engagement des études techniques pour la réalisation d’une liaison multimodale à l’ouest ;
• Engagement des études autour du renforcement de l’étoile ferroviaire de Toulouse afin de proposer une offre de type « RER » ;
• Analyse des enjeux de desserte des transports collectifs dans les secteurs périurbains non desservis par l’étoile ferroviaire ;
• Poursuite du projet d’aménagement de l’axe Capens-Nailloux (liaison A61-A64).

D’après les premiers bilans, les actions inscrites au plan de déplacements urbains et celles résultant de cette 1ère phase des études multimodales permettront de réguler une grande partie des effets de la croissance démographique et économique à l’horizon 2040, sur la circulation, sans toutefois permettre d’en atténuer tous les effets.

Les partenaires ont convenu de poursuivre et d’amplifier ces efforts pour un développement coordonné des mobilités sur l’aire toulousaine, et les élargir aux services aux usagers pour renforcer l’attractivité des solutions proposées.