Concertation avec les Haut-Garonnais·es sur la société d’après

Protéger notre environnement

Dépôt des propositions terminé
du 13/05/2020 au 14/07/2020

Soutenir la transition vers une agriculture bio et durable

Par anonyme
Le 22/05/2020

Proposition initiale 22 mai 2020

Aider les agriculteurs à passer vers une agriculture justement rémunérée, respectueuse de la santé des hommes, des sols, de la biodiversité, du vivant, des consommateurs et d'eux-mêmes.
Les agriculteurs en bio prouvent que c'est possible et que cela marche.

3 Commentaires

Par anonyme
Le 25/05/2020
Les exploitants agricoles travaillent toujours plus de terre pour arriver à s'en sortir, avec des soucis de rendement. Pourquoi ne pas leur donner la possibilité de louer certaines surfaces pour créer des micros-fermes (entre 1 et 3 hectares) sur des espaces déjà agricoles pour implanter des familles qui s'engageraient à produire local et bio à terme. Des aides pourraient être envisagées au titre de la création de nouvelles activités sous condition de produire une "agriculture raisonnée" en attendant de produire bio , avec des débouchés pour les cantines scolaires, repas à domicile, marchés dédiés, ...
Par anonyme
Le 31/05/2020
Pour que les agriculteurs puissent faire une agriculture naturelle respectueuse de la faune,de la flore et des ressources, il faudrait commencer de sponsoriser en priorité les méthodes à haut rendement immédiat et aider celles et ceux qui pratiquent une agriculture naturelle (peu importe le label :AB/cohérence/biodynamie/nature et progrès...)plus longue à installer dans le long terme mais la seule à être pérenne.Ceux qui pratiquent une agriculture naturelle et qui vivent seulement avec le RSA doivent être aider un peu(beaucoup) plus afin de rendre leurs ferme rentable sur le long terme....et faire en sorte que les fermes soient possiblement plus végétalisées et diversifiées afin quelles soient un puits d’absorption du CO² (et autres)
Par anonyme
Le 12/07/2020
l'agriculture de conservation ok, mais la bio c'est clairement de l'argent foutu en l'air. Aucune étude ne montre un bénéfice du bio en terme de santé, qualité nutritionnelles, ou conservation de la bio diversité. De plus, si nous devons relocaliser une partie de notre agriculture, il faudra bien que nous optimisions les surfaces agricoles, et avec une perte en moyenne de 40% des récoltes, la bio demande plus de surfaces pour arriver aux mêmes rendements que le conventionnel. Je ne parle même pas des intrants et pesticides acceptés en bio, qui représentent un véritable risque pour les sols et la santé, ni du labour qui non seulement pollue mais abîme les sols. Le lobby du bio a bien fait son boulot, et des citadins qui n'y connaissent rien en agriculture, relayent les mensonges de l'industrie agro-bio, sans aller consulter l'état des connaissances sur le sujet. Une campagne d'information sur ce sujet, de la part des collectivités territoriales, serait la bienvenue. Demander à des citoyens de se prononcer sur des sujets dont ils ne connaissent que les batailles médiatiques de militants qui relayent soit un discours mensonger et anxiogène, soit une vision essentialiste du vivant, déconnecté des enjeux techniques et des besoins de la population en terme d'alimentation. Même avec toute la volonté du monde, il est impossible de nourrir une population avec des AMAP, regardez combien de gens en bénéficient, et quelles quantités sont produites par ceux qui travaillent dans ce circuit court, ceci n'est pas applicable à une population de 65 000 000 d'habitants, nous n'aurions jamais les surfaces nécessaires, ni la main d'oeuvre corvéable et sous payé pour arriver à la généraliser.