Soirée-débat « Fondation La Dépêche du Midi » et Département

Cet évènement intervient le jour de la date symbolique de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes en 1999.

Lors de cette soirée-débat, plusieurs thématiques seront abordées :

• Identification du contrôle coercitif, conséquences et reconnaissance juridique
• Protéger et accompagner les victimes : des dispositifs institutionnels et associatifs
• Droits et devoirs parentaux des conjoints violents : enjeux judiciaires et conséquences pour les enfants.

Pour débattre et comprendre les tenants et les aboutissants de ce phénomène de société, plusieurs intervenants participeront à cette soirée débat : 

• Claire Hédon (défenseure des droits, en vidéo),
• Jean-François Lefebvre (directeur général du CHU de Toulouse)
• Luc Frémiot (magistrat honoraire et ancien Procureur de la République)
• Glòria Casas Vila (enseignante-chercheuse au Certop-CNRS, Université Toulouse - Jean Jaurès sociologue)
• Marion Vergnault (responsable de la Maison des Femmes/Santé Toulouse Occitanie Ouest
• des magistrat.e.s du ressort de la Cour d'appel de Toulouse,
• les professionnel.le.s et les partenaires associatifs.  

Avec MeToo, le Grenelle des violences conjugales en 2019, la prise de conscience sur les violences faites aux femmes est réelle dans la société et auprès des pouvoirs publics. Mais les chiffres eux décrivent malheureusement une toute autre réalité. Des statistiques qui font froid dans le dos.

-        En France en 2024, les féminicides sont en hausse de 11%, 107 femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints.

-        Le ministère de l’Intérieur a recensé également 403 tentatives d’homicides au sein du couple : 77% des victimes sont des femmes.

-        Un quart des féminicides concernent des femmes âgées de plus de 70 ans.

-        Alors que 80% de ces féminicides ont été commis au domicile du couple, une statistique inquiète : 47% des victimes ont signalé ces violences antérieures aux forces de sécurité.

Si la lutte contre les violences faites aux femmes ne fait pas partie des compétences du Département, la collectivité en a fait néanmoins une priorité :

-        Depuis le 1^er novembre, lancement du dispositif de mode de garde mobile avec l’association Enfanfare. Cela permet aux mamans victimes de violences de faire garder leurs enfants et de se consacrer pleinement à leurs démarches (plaintes, soins, …)

-        Participation à hauteur de 225 000 euros dans la construction de la Maison des femmes-santé « Occitanie ouest » au CHU de Toulouse-Purpan. La structure a ouvert en décembre 2024.

-        Déploiement du dispositif « Bons taxis » permettant aux victimes de se déplacer vers un hôpital, un commissariat, une gendarmerie ou un palais de justice. Entre juillet 2023 et octobre 2025, 300 victimes et 200 enfants ont été pris en charge.

-        Charte d’engagement pour la prise en charge, la mise à l’abri, l’accompagnement et l’accès au logement des femmes victimes de violences.  

-        Distribution de cartes de « prévention de passage à l’acte » par les gendarmes et les policiers afin d’informer les agresseurs des peines encourues.