Un Conservatoire départemental pour protéger les zones humides

Publié le 2 février 2021
Temps de lecture : 2 min
parc du Confluent
© Aurélien Ferreira
Le parc du Confluent fait partie des 26 sites classés au Conservatoire départemental des zones humides.

Chaque année, le 2 février, la journée mondiale des zones humides met un coup de projecteur sur ces milieux qui rendent des services essentiels à la biodiversité et à l’activité humaine. En Haute-Garonne, 26 sites sont aujourd’hui classés au Conservatoire départemental des zones humides.

Le 26 janvier dernier, les élus du Conseil départemental de la Haute-Garonne, réunis en session, ont adopté la création du Conservatoire départemental des zones humides. À ce jour, 26 sites pour une surface totale de 258,6 hectares y ont d’ores et déjà été inscrits par le Conseil départemental. Parmi eux, le Ramier de Bigorre, à Merville, les Alluvions de la Save, à Grenade, le Parc du Confluent à Portet-sur-Garonne ou encore l’îlot des Lapins à Toulouse. Cinq autres sites seront prochainement classés.

L’ensemble de ces sites ont préalablement fait l’objet d’une concertation avec les collectivités et/ou les associations concernées. Celles-ci vont bénéficier d’un accompagnement technique et financier du Conseil départemental pour la mise en place d’un plan de gestion adapté à chacune de ces zones humides. 

Des missions essentielles

Cet observatoire fait partie des 32 actions prioritaires du Projet de Territoire Garon’Amont, validé par les élus départementaux le 30 septembre dernier. Il se base sur l’inventaire des zones humides réalisé par le Département en 2016. 2219 zones humides ont ainsi été recensées en Haute-Garonne, pour une surface de plus de 5100 hectares. Le projet de territoire Garon’Amont a rappelé l’urgence de protéger les milieux naturels pour retenir l’eau et préserver sa qualité.

En ralentissant l’écoulement des eaux, en la filtrant et en maintenant sa fraîcheur durant les périodes estivales, les zones humides rendent des services essentiels à la biodiversité et à l’activité humaine. Alors qu’elles sont menacées par les effets du réchauffement climatique et la pression humaine, tous les acteurs du projet de territoire ont pris conscience de la nécessité d’enrayer leur disparition.

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