Selon des études précédentes, les scientifiques estiment qu’il y a un potentiel de réserves d’eau suite à la formation de couches sédimentaires de plusieurs centaines de mètres pouvant contenir d’importantes ressources en eau. « Les recherches à venir vont permettre de déterminer avec plus de précisions leur emplacement, leur quantité, la façon dont ces réservoirs se rechargent en eau et comment l’eau s’y infiltre », explique Patrick Charbonnier, directeur adjoint du BRGM. Face au réchauffement climatique et aux épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, « la Garonne perd 10 % de son débit tous les dix ans », estime Marie-Christine Moulis, coordinatrice territoriale à l’Agence de l’eau, il est urgent de prendre des mesures adaptées à la situation. « Il nous reste dix ans pour agir, nous devons protéger les Pyrénées, « château d’eau » du sud de la France, pour les générations à venir », prévient Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Le coût de l’étude s’élève à 2,7 millions d’euros dont un reste à charge de 290 440 euros pour le Conseil départemental de la Haute-Garonne.