Les jeunes haut-garonnais s’expriment sur la bifurcation écologique

La feuille de route pour la bifurcation écologique adoptée le 25 juin 2025 par le Conseil départemental ne pourra se faire sans la contribution des jeunes générations. C’est le sens du questionnaire « Écologie, et toi tu en penses quoi ? » qui a été soumis aux jeunes haut-garonnais de 11 à 29 ans sur le site internet du Conseil départemental et sur les ENT des collèges haut-garonnais. Plus de 750 ont donné leurs réponses à plusieurs questions : existe-t-il une génération climat ? Les jeunes sont-ils éco-anxieux ? Comment voient-ils l’avenir ? Parmi les jeunes qui ont répondu et participé dans le cadre de séances du Conseil départemental des jeunesses (CDJ) à élaborer ce questionnaire, Mahé 20 ans étudiante en droit et Sheryne, 16 ans, scolarisée en seconde au lycée Toulouse-Lautrec. Membres du Conseil départemental des jeunes (CDJ), elles ont fait part aux élus du Département de leurs préoccupations et leurs souhaits. « C’est important de préserver la flore et la faune, quand on voit la disparition de certaines espèces animales ainsi que l’augmentation des températures, il y a de quoi être inquiet », lance Mahé après son intervention à la salle de l’Assemblée. Sheryne, elle, s'inquiète des différentes formes de pollution, air et eau, avec les répercussions que cela peut engendrer sur la santé humaine. 

Si au quotidien, Mahé et Sheryne appliquent des principes de « bon sens », « faire le tri, fermer l’eau quand on se brosse les dents ou éteindre la lumière quand on quitte une pièce », elles notent que la perception de la préoccupation écologique n’est pas la même chez les jeunes en fonction de l’âge, ou selon que l’on se trouve au collège, au lycée ou à l’université. « J’ai le sentiment que quand on arrive à la fac cela se perd un peu ! », regrette Mahé. En prenant la parole devant les élus du Département lors de la session sur la bifurcation écologique, les deux jeunes femmes ont fait entendre la voix de la jeunesse. « Cette feuille de route est un bon début mais il est indispensable d’aller plus loin. Si le Conseil départemental fait déjà beaucoup de choses pour les jeunes, notamment dans les collèges, sur l’environnement il y a urgence à avancer sur cette question », confirme Sheryne.