Ce dernier phénomène, Christophe Bruno, chef d‘équipe action territoriale à la direction de l’agroécologie, le connait bien. Il rencontre des agriculteurs dont les champs sont touchés par l’érosion des sols. Cela se matérialise par des coulées de boues, après des pluies importantes, ou à des affaissements de talus. « L’augmentation des tailles de parcelles, la pente du terrain, l’agencement des parcelles ont une incidence sur l’érosion des sols », constate Christophe Bruno. Si la plantation des haies a prouvé son efficacité, il préconise des mesures supplémentaires avec l’instauration des couverts végétaux, des assolements ou des méthodes culturales permettant de réduire les surfaces de sols nus. Pour le Département, la politique de replantation des haies est plus que jamais une priorité dans sa volonté de bifurcation écologique.