« Dès qu’on a ouvert, en juin dernier, on a senti que ça prenait. Après le premier confinement, les gens avaient besoin de se retrouver, de sortir et d’échanger. On a commencé à proposer des concerts, conférences, ateliers yoga ou tricot, et très vite, de nouvelles idées sont arrivées », raconte Émilie. Une émulation qui a permis à La Cafetière de rassembler une cinquantaine d’adhérents bénévoles, dont neuf sont particulièrement impliqués pour faire tourner l’association. Jean-Marie Nicol est l’un d’entre eux. « Je suis à la retraite, et très content de m’impliquer dans ce projet qui me permet de m’intégrer dans le village où je suis arrivé il y a seulement deux ans ».
Souhaitant favoriser l’émergence de ce type de lieu atypique, à la fois culturel et intergénérationnel, le Département a remis à La Cafetière le label Comme à la maison. « C’est génial, car cela prouve que notre projet a du sens », ajoute Émilie. Et si la fermeture du lieu, depuis l’automne dernier en raison de la crise sanitaire, est un coup dur pour les finances, l’enthousiasme de l’équipe n’a pas bougé. De nouveaux projets sont dans les cartons pour agrandir le lieu afin de créer un espace de coworking, et un autre dédié à la réparation de vélo.