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Opération Semaine Bleue dans les MDS de Bagatelle et de la Faourette

Publié le 16 octobre 2025
Temps de lecture : 2 min
© Adrien Nowak / CD31
Des animations ont été organisées dans les MDS de la Faourette et Bagatelle.

Du 6 au 12 octobre, les deux Maisons des solidarités ont organisé des animations et des ateliers pour sortir les personnes âgées de leur isolement et rompre le sentiment de solitude. 

Tisser du lien intergénérationnel, rompre l’isolement des seniors et favoriser leur bien-être.Telles étaient les missions des ateliers mis en place par les Maisons des solidarités de Bagatelle et de la Faourette dans le cadre de la Semaine bleue du 6 au 12 octobre 2025. Cette semaine organisée à l’échelle nationale, a pour objectif « d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle (…) ». Dans ces deux quartiers toulousains proche du Grand Mirail, l’initiative a été lancée par une infirmière de la MDS de Bagatelle qui a souhaité associer l’équipe d’autonomie de la MDS de la Faourette. Le projet s’inscrit dans le schéma de l’action sociale et médico-sociale du Conseil départemental. En Haute-Garonne, un tiers des habitants ont plus de 60 ans, en dix ans la part des personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de 10 %.

« Des personnes qui n’ont jamais poussé les portes de la MDS sont venues, elles ont pu parler, échanger… et jouer », se félicite Amélie Coutier, responsable de la MDS de la Faourette. Un atelier Qi Gong a permis aux habitants de Bagatelle de découvrir et de s’initier à cette gymnastique traditionnelle chinoise. À la Faourette, un groupe de parole sur les émotions, un atelier jeux de société ont réuni des seniors et des jeunes accompagnés par la MDS. Dans une des salles de la MDS, des plateaux de jeux de société sont disposés sur des tables : scrabble, dobble, jenga, suspend… 


Une première réussie

Concentrée sur la partie de Suspend entamée avec le jeune Mohamed, Kim Aoanh est ravie de son après-midi. « Je viens souvent voir les assistantes sociales, mais venir jouer avec d’autres habitants du quartier et notamment des jeunes est vraiment plaisant. Il faut se concentrer, être attentive et faire preuve de patience », glisse cette institutrice retraitée de 61 ans arrivée en France depuis son Vietnam natal en 2001. « C’est la première fois que l’on organise ce genre d’animations, on a vu des personnes que l’on ne voyait jamais, cela donne une image différente de la Maison des solidarités », glisse Noémie Favier, infirmière PAPH à la Maison des solidarités de Bagatelle. Opération réussie si quelques personnes ont vaincu le temps d’une après-midi leur sentiment d’isolement et d’exclusion.