À Labège, le Réseau express vélo 1 officiellement lancé

Yann habite dans le quartier du Pont des Demoiselles et fait partie des Toulousains qui, chaque jour, ont fait le choix d’utiliser le vélo pour rejoindre leur travail. Pour ce père de famille, c’est à Belberaud, à une dizaine de kilomètres de son domicile. Il explique : « c’est hyper confortable, notamment en termes d’organisation. Après avoir emmené mes enfants à l’école, je reprends mon vélo et je m’épargne le stress des bouchons dans une zone saturée ». Alors forcément pour Yann, comme pour des milliers d’autres salariés, le Réseau express vélo 1, qui permet de circuler en toute sécurité, à l’écart du flux automobile, était fortement attendu.  

Voie cyclable de 2,75 mètres de large en enrobé ocre biosourcé, séparée de la chaussée automobile par une bordure de 25 centimètres, l’itinéraire, dont les travaux ont commencé en octobre 2024, débute au cœur du parc d’activités Enova, rue Garance à Labège. Puis se poursuit, le long d’une agréable allée ombragée, par la rue de la Découverte jusqu’à son intersection avec la voie l’Occitane. Pour les cyclistes, ce cheminement permet de contourner le giratoire, considéré comme dangereux, entre la Pyrénéenne et l’Occitane. Il permet de faire cohabiter, en toute sécurité, cyclistes, piétons et automobilistes et est complété par des parkings à vélo sécurisés ainsi qu’un éclairage adapté.

Le 19 septembre 2025, le président Sébastien Vincini, entouré de Laurent Chérubin, maire de Labège, de Bruno Caubet, président du Sicoval, de Christophe Lubac, vice-président du Sicoval, ainsi que des conseillers départementaux, Victor Denouvion, Bernard Bagnéris et Aude Lumeau-Préceptis, a inauguré, à vélo, les 800 premiers mètres de ce nouvel itinéraire, fruit d’une concertation autour de 400 personnes (riverains, associations, élus, etc.) entre août 2020 et février 2022. 

À terme, le REV 1 reliera Toulouse jusqu’à la gare d’Escalquens sur plus de 6 kilomètres, en traversant Labège. 

Le développement de ces réseaux cyclables à « haut niveau de service », alliant sécurité, confort et rapidité, constitue une des illustrations concrètes de l’engagement volontariste du Département en faveur de la bifurcation écologique, alors même que 70% des déplacements dans Toulouse et sa périphérie se font encore, seul, au volant. Un chiffre bien trop élevé, quand on sait que les voitures personnelles représentent 61% des émissions totales de CO2 dues aux transports routiers en Europe.

Pour accompagner ces nouveaux usages, la collectivité ambitionne de construire, en Haute-Garonne, 140 kilomètres de REV, dont 7 sont en cours de réalisation hors Toulouse Métropole. Fin 2025, 24 kilomètres de REV auront été réalisés.