Ces infrastructures répondent à une demande croissante des automobilistes qui empruntent l’autoroute pour leurs déplacements domicile-travail en direction de la métropole toulousaine. En France, huit conducteurs sur dix* circulent encore seuls dans leur véhicule le matin, générant des bouchons aux heures de pointe. Il est donc essentiel de développer des infrastructures tels que les parkings de covoiturage pour favoriser un usage collectif de la route. Un enjeu de taille quand on sait que le secteur des transports demeure le principal émetteur de gaz à effet de serre avec plus de 30% des émissions nationales, dont 95% rien que pour la route.
La mise en service de ces deux nouvelles aires dans le Lauragais illustre également de façon concrète l’engagement du Département pour décarboner les déplacements et plus globalement changer de trajectoire face à l’urgence climatique. Pour ce faire, elle a adopté en juin 2025 sa feuille de route pour la bifurcation écologique 2025-2030. C’est aussi un enjeu de santé publique puisque l’exposition à la pollution est responsable d’environ 40 000 décès par an en France mais aussi du développement de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Depuis 2019, 59 aires ont été réalisées en Haute-Garonne, soit 1519 places pour une enveloppe de 6,15 millions d’euros. Rien que cette année, 440 places de covoiturages réparties sur 10 aires, hors Métropole, sont sorties de terre.
À terme, le Département a pour objectif de créer 3000 places sur le territoire haut-garonnais.
*source : 7e édition du Baromètre de l’autosolisme Vinci Autoroute (mars 2025)