DOSSIER

Le plan Arbres et forêts

Publié le 31 mai 2023
Temps de lecture : 14 min
Arbres du parc du château de Laréole
© CD31
Arbres du parc du château de Laréole

Face à l’épuisement des ressources naturelles, à l’érosion de la biodiversité, au changement climatique, à l’impact de la dégradation de l’environnement sur la santé, le Conseil départemental s’est engagé, en 2017, dans un plan ambitieux pour la transition écologique. Le plan arbres et forêts fait partie des actions prioritaires, en matière de reconquête de la biodiversité, identifiées dans l’Acte II de la politique de transition écologique du Département de la Haute-Garonne sur la période 2020-2024.

Les arbres, par les habitats et corridors écologiques qu’ils offrent, participent au développement d’une biodiversité riche (oiseaux, insectes et pollinisateurs, amphibiens, mammifères…). Ils permettent aussi un net enrichissement des sols, supports indispensables de la biodiversité. En France, les forêts jouent un rôle fondamental pour la préservation de la biodiversité et la régulation du climat car elles couvrent environ un tiers du territoire national. En métropole, elles captent annuellement, par la photosynthèse, l’équivalent d’un tiers des émissions de CO2 de notre pays (source l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature en France).

Les arbres et forêts ont ainsi un rôle important dans l’atténuation du changement climatique, par leur fonction dans les écosystèmes :

  • La capacité d’absorption et de stockage du carbone ;
  • La stabilisation des sols avec leur système racinaire, une meilleure infiltration des eaux pluviales, le maintien du niveau d’eau des nappes, une régulation des inondations ;
  • La filtration des pollutions via les feuilles ;
  • Le refroidissement de l’air et la limitation des îlots de chaleurs ;
  • L’ombre et l’évapotranspiration permettent de rafraîchir l’air de quelques degrés. De récentes études ont montré que cet effet était plus important via la diffusion, quand les arbres ont chaud, de particules en suspension dans l’air qui, en s’agglutinant, forment des gouttelettes de nuages réfléchissant la lumière ;
  • La production d’une ressource durable et d’énergie renouvelable avec le bois : participant ainsi à la transition bas carbone de notre économie, de nos bâtiments et consommation d’énergie ;
  • L’amélioration du cadre de vie des habitants et la participation à leur bien-être (patrimoine paysager, culturel, récréatif, santé…).

Mais paradoxalement, les arbres sont aussi fortement menacés par le changement climatique combiné avec les activités anthropiques.

Les arbres sont directement impactés par les tempêtes et incendies dont la fréquence et l’intensité augmentent avec les modifications du climat. Ils souffrent de stress hydrique avec les sécheresses estivales récurrentes et prolongées qui mettent sous tension leur système de transport d’eau. Enfin, la douceur hivernale favorise les pullulations de bio-agresseurs (scolytes, chancres…).

Les forêts sont également fragilisées par des années de pratiques sylvicoles focalisées sur la production de bois. Or, les forêts sont des écosystèmes avec de multiples interactions et ne peuvent être réduites à une simple fonction de production. La déforestation excessive induit la perte de capacité à fixer du CO2 et également le relargage de CO2 avec décomposition des racines.

Au travers de 33 mesures, ce plan mobilise de nombreuses directions du Conseil départemental et également le Laboratoire EVA 31, Haute-Garonne Environnement (HGE) et Haute-Garonne Ingénierie (HGI). Une grande partie des actions déjà menées par le Département et sur les budgets de politiques existantes, seront à poursuivre ou à renforcer et d’autres restent à développer dans les prochaines années : protéger les vieilles forêts, développer des partenariats avec la recherche, actions de sensibilisation et de formation… Pour réussir ce plan, il est indispensable de s’appuyer sur une approche partenariale avec les acteurs institutionnels, économiques et associatifs concernés. Un suivi sera également mis en place pour faire un bilan et réévaluer le plan.

Le Plan Arbres et Forêts a été conçu dans une perspective d’adaptation au changement climatique basée sur les solutions fondées sur la nature, et dans une logique de développement durable alliant environnement, social et économie. Ce plan s’appuie sur une démarche de concertation citoyenne. En novembre 2021, le Syndicat Haute Garonne Environnement (HGE) et le Conseil départemental ont organisé un grand colloque public arbres et forêts, avec le botaniste Francis Hallé et l’ingénieur forestier Ernst Zürcher, qui a été l’occasion pour les différents acteurs, dont les communes et associations membres d’HGE, d’amener leur contribution et leur regard sur le plan arbres.

Ce plan arbres et forêts s’organise autour de 6 grands axes.

  • Axe 1 : préservons nos arbres et nos vieilles forêts ;
  • Axe 2 : plantons les arbres de demain ;
  • Axe 3 : arbres et éducation ;
  • Axe 4 : acquisition de connaissances et recherche ;
  • Axe 5 : collectivité exemplaire ;
  • Axe 6 : promotion d’une filière bois locale et durable.

Les forêts ne sont pas que de simples champs d’arbres mais de véritables écosystèmes accueillant de nombreuses espèces et processus écologiques spécifiques. C’est pourquoi, ce plan prend en compte, à la fois, l’arbre isolé et les forêts.

Objectif : préservation efficiente et résiliente des forêts

1000 ha de forêts classées en ENS en 2027 dont la moitié (500 ha) de vieilles forêts.

  • Des forêts gérées durablement via le réseau Espace Naturel Sensible (ENS) : 1000 ha de forêts classées ENS en 2027

Plusieurs forêts sont déjà classées au réseau ENS (Bouconne, Buzet). L’objectif du classement est notamment d’instaurer ou de poursuivre une gestion durable, raisonnable et multifonctionnelle de ces espaces au travers des plans de gestion.

Action 1 : Utiliser le classement ENS pour gérer durablement les forêts ; élaborer et mettre en œuvre des plans de gestion ambitieux prenant en compte la préservation des sols et de la biodiversité, la gestion multifonctionnelle, l’équilibre entre protection des sites et fréquentation, la résilience face au changement climatique.

Cette action, actuellement en cours, est à développer, en lien avec l’Office National des Forêts (ONF), la Direction Départementale des Territoires de Haute-Garonne (DDT31) et l’association Nature en Occitanie (NEO).

  • Développement et préservation de vieilles forêts :

Création d’un conservatoire de vieilles forêts avec 500 ha de forêts ENS

La définition du terme vieilles forêts ou forêts surnaturelles sera à travailler avec les acteurs du territoire ; quoiqu’il en soit, ce sont des forêts caractérisées par leur ancienneté, leur maturité, leur naturalité, qu’il convient de préserver en conservant ou en créant une connectivité entre les îlots de sénescence. Un autre enjeu consiste laisser les forêts relativement jeunes évoluer vers des forêts matures en maintenant de vieux arbres et en favorisant la régénération naturelle qui permet d’accroître la diversité génétique et les capacités d’adaptation locale.

Action 2 : aller vers des forêts ENS naturelles et matures en faisant évoluer le dispositif ENS pour financer le développement et la connectivité d’îlots de sénescence, la régénérescence naturelle, l’absence de « trouées » en forêt ;

Action 3 : préserver les vieilles forêts existantes via la création d’un Conservatoire des vieux bois et forêts (forêts classées ENS).

Ces actions sont à étudier et à engager à partir de 2023 en concertation avec l’ONF, le Centre Régional de la Propriété foncière (CRPF), le Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN), les associations des communes forestières, NEO, la DDT31.

  • Préservation de la ripisylve et des boisements alluviaux :

Ces boisements sont souvent des zones humides, leur rôle est important en terme de réservoir de biodiversité, de stockage d’eau et de ralentissement des crues.

Action 4 : poursuivre les dispositifs existants (Conservatoire départemental des zones humides, politique d’aide sur les milieux aquatiques, mesures compensatoires sur le domaine public fluvial).

Ces actions sont déjà menées, en partenariat avec les services de l’Etat, les structures GEMAPI, Natura 2000 et NEO ; il conviendra, le cas échéant, de les mettre en adéquation avec le dispositif présenté ci-dessus permettant le vieillissement de ces boisements.


Objectif : mobilisation d’outils au service de la préservation des arbres isolés et champêtres

Outre les services rendus, les arbres constituent un patrimoine culturel et historique commun qu’il convient de préserver et valoriser. L’objectif est d’accompagner les collectivités, propriétaires et agriculteurs sur ce sujet, via les outils dont dispose le Département. Les actions de formation et d’accompagnement présentées dans l’axe 3 viendront soutenir cet objectif.

 

Préservation des arbres (arbres isolés, remarquables)

Action 5 : utiliser les outils d’aménagement foncier pour préserver les arbres et boisements,

Action 6 : valoriser les arbres remarquables par l’intermédiaire des sentiers de randonnées.


Préservation des arbres à l’échelle de l’exploitation agricole

Action 7 : développer les conseils et diagnostics à l’échelle de l’exploitation agricole pour répertorier, préserver et développer les éléments de paysage (arbres, haies…) en lien avec la trame verte.

Objectif : contribution à la production de plants locaux

Dans le cadre de ses politiques de plantation, le département connaît des difficultés d’approvisionnement en plants de qualité et locaux. A ce titre, il a été contraint d’utiliser des plantations potentiellement plus fragiles, peu performantes (biomasse) et d’une moindre capacité à s’adapter au changement climatique, avec en plus les risques potentiels d’hybridation, de maladie, de pathogènes. Aussi, ce plan est une occasion d’engager la réflexion sur la production de plants forestiers locaux.

■ Action 8 : étudier la faisabilité d’une pépinière départementale pour assurer un approvisionnement de plants locaux et résilients face au changement climatique. Cette étude d’opportunité sera menée en interne avec Haute-Garonne Ingénierie dès 2022.

Objectif : développement des continuités écologiques arborées 20km de haies plantées / an

  • Développement de la plantation d’arbres « champêtres » La haie champêtre joue un rôle essentiel pour l’équilibre des milieux, structure le paysage et a un grand intérêt pour l’agriculture. Le Département est ainsi engagé depuis de nombreuses année (1998) dans un programme de plantation de haies en partenariat avec l’association Arbres et Paysages d’Autan (APA), 1000 km ont déjà été plantés. Le Conseil départemental a mis en place un réseau de conseillers agroenvironnement sur l’ensemble de la Haute-Garonne pour conseiller, répondre et orienter les agriculteurs vers les interlocuteurs concernés en matière de pratiques agro-écologiques ou d’arboriculture.

■ Action 9 : poursuivre le programme de plantation de haies

■ Action 10 : poursuivre le conseil en arboriculture

■ Action 11 : étudier la faisabilité d’un dispositif d’aides favorables aux infrastructures agro-écologiques

■ Action 12 : développer l’agroforesterie (conseiller et orienter les agriculteurs). Ces actions sont à poursuivre et à amplifier.

Objectif : protection des plantations et équilibre forêt / gibier

Protéger les arbres c’est aussi limiter les dégâts causés par la faune, notamment en favorisant la végétation accompagnatrice qui protège les plants sensibles et fournit une ressource alimentaire alternative. Une des actions nouvelles concerne donc la gestion cynégétique (en partenariat avec la Fédération de Chasse 31 et la Direction Départementale des Territoires 31).

■ Action 13 : accompagner la contractualisation de la gestion cynégétique. Cette action, déjà en œuvre sur l’ENS-Forêt de Buzet est à poursuivre et à amplifier pour les autres ENS.

Objectif : acquisition de connaissances, sensibilisation, développement et partage de meilleures pratiques, acculturation

La préservation des arbres et forêts passe par la sensibilisation et la formation, aussi bien du grand public, des scolaires, que des élus qui peuvent agir via les Plans Locaux d’Urbanisme.

■ Action 14 : accompagner les projets de plantations d’arbres et micro-forêts dans les collèges (projets pédagogiques à l’initiative des collèges).

■ Action 15 : créer un outil pédagogique arbres avec HGE.

■ Action 16 : développer des animations arbres et forêts à la maison de la biodiversité.

■ Action 17 : élaborer un guide de plantation de haie tout public.

■ Action 18 : développer un cycle de formation pour les élus, porté par HGI, avec notamment un accompagnement sur la préservation des arbres dans les documents d’urbanisme, le risque incendie…

■ Action 19 : poursuivre et développer des formations pour les agents en transversalité.

■ Action 20 : sensibiliser le grand public, les collectivités à l’enjeu de préservation et de gestion des arbres et forêts (colloques, sorties ENS, webinaires...). Ces actions sont à poursuivre, à amplifier ou à créer.

Objectif : Adaptation et résilience au changement climatique avec les acteurs de la recherche et du territoire

L’efficacité des mécanismes permettant l’adaptation spontanée des arbres face à des changements climatiques rapides est encore mal connue. En partenariat avec la recherche, le Conseil départemental peut utiliser le réseau de forêts ENS pour observer la réponse des essences autochtones dans une forêt naturelle et étudier l’adaptation d’espèces plus méditerranéennes. Le laboratoire départemental est également susceptible de mettre ses compétences d’analyse au service de projets de recherche. Il est également intéressant de développer et partager les connaissances, dans un cadre multi-partenarial. Dans ce cadre, 3 actions nouvelles concernant la recherche en lien avec le changement climatique sont proposées, elles peuvent mobiliser de nombreux partenaires : IGN (Institut géographique national), Office Français de la Biodiversité, laboratoires de recherches (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, DYNAFOR ENSAT), Observatoire Pyrénéen du Changement climatique, Météo France, SDIS…

■ Action 21 : Développer des outils partagés, de connaissance (observatoire) et de suivi des écosystèmes forestiers.

■ Action 22 : développer des partenariats avec la recherche (en lien avec le changement climatique, notamment sur le risque incendie).

■ Action 23 : étudier l’impact de la ripisylve sur la thermie de l’eau (action du projet de territoire Garon'Amont : observatoire thermique des cours d'eau, qui prévoit des démonstrateurs pour qualifier l'importance de certains paramètres dont la ripisylve).

Les arbres sont toujours plus vulnérables à des bio-agresseurs. L’Etat porte un plan de surveillance et de contrôle sur les pathogènes des arbres et végétaux. Le réseau d’épidémio-surveillance est une des composantes de la surveillance biologique du territoire qui permet de détecter et suivre des organismes nuisibles et/ou émergents. Le laboratoire départemental est agrémenté par l’Etat pour analyser et déterminer certains pathogènes des arbres et végétaux.

■ Action 24 : poursuivre la participation au plan de surveillance et contrôle de l’Etat sur les pathogènes des arbres. Pour soutenir la transition écologique et énergétique, les sous-produits de l’industrie locale du bois peuvent être utilisés pour développer de nouveaux matériaux, plus durables.

■ Action 25 : développer la recherche-développement avec le CEREMA (Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) & Entreprises routières mais également Cellulose SAINT-GAUDENS et expérimenter des enrobés avec des sous-produits de l’industrie du bois (cellulose de résineux).

Ces actions sont à étudier à partir de 2023 en concertation avec les partenaires et acteurs concernés.

Objectif : une gestion intégrée sur patrimoine arboré de la collectivité

Le Département s’engage à montrer l'exemple au travers du fonctionnement de la collectivité avec 4 grandes actions à poursuivre sur les plantations en bord de routes, sur les sites départementaux, dans les collèges et sur la gestion des projets. L’enjeu est d’assurer un renouvellement de plantations résilientes face au changement climatique et riche en biodiversité.

  • Plantation et gestion des arbres de demain en bord de route : 1000 arbres / an

■ Action 26 : mettre en œuvre le plan de gestion des plantations d’alignement (le long des routes et des pistes cyclables), avec notamment l’ambition de planter 1000 arbres par an pendant 10 ans, de maintenir et d’enrichir le patrimoine et de prendre en compte la biodiversité.

  • Gestion du patrimoine arboré départemental : un plan de gestion du patrimoine arboré pour les 47 sites départementaux avec comme objectif de l’étendre aux collèges (une vingtaine en 2022/23).

■ Action 27 : finaliser et mettre en œuvre le plan de gestion du patrimoine arboré sur les 47 sites du Département (Hôtel du Département, Maisons des Solidarités, Archives Départementales, Musée de la Résistance…). Ce plan de gestion permettra de réaliser un diagnostic phytosanitaire, de réaliser des actions de mise en sécurité si nécessaire, d’apporter un entretien adapté pour chaque arbre. Une campagne de replantation est prévue pour tout arbre abattu.

  • Plantation et gestion des arbres de demain dans les collèges : des collèges arborés

■ Action 28 : poursuivre et développer la plantation d’arbres dans les collèges (projets de réhabilitation et nouveaux collèges) et définir l’espace arboré en vue d’optimiser son entretien par la suite. Le plan de gestion du patrimoine arboré a pour objectif de s’étendre à des collèges. Il est notamment prévu la mise en place de piège à phéromone sur les arbres des collèges afin de lutter contre la prolifération de chenilles processionnaires.

  • Application de la séquence éviter, réduire, compenser pour chaque projet

■ Action 29 : Poursuivre la mise en place de mesures compensatoires de plantations pour chaque projet / chantier, en allant au-delà des obligations règlementaires et communiquer dessus. Enfin, il est essentiel de créer une culture commune

  • Création d’une culture commune

■ Action 30 : élaborer une charte de l’arbre (guide de bonnes pratiques et engagements de la collectivité).

  • Pratiques sylvicoles durables Le règlement d’aide sur les travaux sylvicoles et voirie forestières existant favorise des plantations mono-spécifiques. Or, le développement de pratiques sylvicoles prenant davantage en compte le fonctionnement des écosystèmes forestiers dans leur ensemble est un des leviers principaux de la bonne santé des forêts. Il faut aussi privilégier les peuplements mélangés, de manière à renforcer la résistance aux aléas climatiques ou biologiques.

■ Action 31 : réviser le règlement sylvicole existant en conditionnant les aides à la diversification des essences pour assurer la résilience de la forêt face au changement climatique et aux attaques des bio agresseurs.

  • Développement des circuits courts Le développement de circuits courts, la valorisation de sous-produits au plus près des territoires permet de soutenir une filière bois durable et locale.

■ Action 32 : poursuivre et étendre la valorisation économique des sous-produits de l’entretien des haies pour la filière élevage (plaquettes bois pour paillage, fourrage…).

■ Action 33 : Réaliser un diagnostic de la filière bois (focus bois énergie) afin de soutenir un développement durable de cette filière. Cette réflexion sera portée par HGI dès 2022/2023.

Le site Haute-Garonne Open Data offre un jeu de données géographiques proposant un zonage informatif des Obligations légales de débroussaillement (OLD) dans le département de la Haute-Garonne. Cette carte en ligne permet aux particuliers de pouvoir localiser leur terrain et savoir si ils sont soumis à la réglementation sur les OLD (cliquez sur le lien ci-dessous)