L’Aérochrome, un temple des arts urbains à découvrir à Blagnac

Publié le 10 mai 2022
Temps de lecture : 2 min
Exposition à l'Aérochrome
© Hélène Ressayres
Ouvert en 2020, ce nouveau lieu culturel vient d’obtenir le label « Comme à la Maison » du Conseil départemental de la Haute-Garonne.

Il fait partie des nouveaux lieux culturels labélisés « Comme à la Maison » par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, des lieux où culture rime avec proximité, bien-être et convivialité. L’Aérochrome, qui a ouvert ses portes à Blagnac en février 2020, propose à un large public de s’initier aux arts urbains et notamment au graff. À découvrir.

C’est sur le site d’une ancienne usine mécanique localisée au 220, route de Grenade à Blagnac, que l’Aérochrome a pris ses quartiers en février 2020. Porté par l’association Cisart, ce hangar coloré fédère une galaxie d’une centaine de membres : artistes résidents (dont une quinzaine en résidence permanente), adhérents et bénévoles. Lieu atypique d’incubation et de diffusion des cultures urbaines ; l’Aérochrome se déploie sur près de 900 mètres carrés et accueille régulièrement des artistes de street art. Objectif : réunir grand public et initiés. Outre l’espace de diffusion proprement dit qui propose un roulement des œuvres 3 fois par an, on y trouve des ateliers permettant aux artistes de créer leurs œuvres et des espaces réservés à la médiation. Point d’orgue de la programmation du lieu, le festival Latino Graff, grand rendez-vous qui permet de découvrir des graffeurs européens et latino-américains.

Family days et apérograffs

Toute l’année, l’Aérochrome propose également des rendez-vous réguliers comme les family days pour s’initier, les apérograffs pour les parents, des ateliers de médiation pour les scolaires etc. Graffitis, pochoirs, photos…le spectre des arts visuels présentés est très large. « Notre maître mot, c’est la convivialité et l’ouverture. Nous voulons que l’Aérochrome soit un point de rencontre, que tout le monde se sente bien ici, et puis attirer un large public et pas que les connaisseurs des arts urbains », résume Julien Duron, l’un des porteurs du projet. Outre le plaisir des yeux, un bar associatif permet aussi de se retrouver et de se désaltérer, tout en admirant les œuvres monumentales ou plus intimistes.