Alternatives aux pesticides : La Haute-Garonne s'engage

Publié le 29 mars 2019
Temps de lecture : 2 min
Le Conseil départemental renouvelle son engagement dans la diminution du recours aux produits phytosanitaires.
© Aurélien Ferreira/CD31
Le Conseil départemental renouvelle son engagement dans la diminution du recours aux produits phytosanitaires.

À l'occasion de la semaine internationale d'alternatives aux pesticides, le Conseil départemental renouvelle son engagement dans la diminution du recours aux produits phytosanitaires.

Dès 2010, la collectivité a mis en place des actions pour diminuer l’usage de pesticides le long des routes départementales et ainsi mieux protéger la population. Un protocole qui permet la gestion de la flore indésirable, tout en respectant l’environnement. L'utilisation de désherbant est passée de 6000 litres en 2010 à 15 litres en 2018. Les produits encore utilisés aujourd’hui servent notamment à désinfecter les outils afin de limiter les risques de propagation de la maladie du chancre coloré des platanes.

Favoriser le développement et l'installation de la biodiversité

Afin de favoriser ces nouvelles pratiques d’entretien, le Département a également mis en place un fauchage raisonné le long des routes départementales, qui respecte les cycles de reproductions végétales en intervenant à maturité des plantes et en laissant aux végétaux une hauteur plus importante.

  • Diminuer le nombre de coupes
  • Couper l’herbe plus tardivement au printemps
  • Permettre le développement d’une flore diversifiée favorable à l’habitat des oiseaux, hérissons et petits rongeurs

Pour aller plus loin dans sa démarche de préservation de la biodiversité le long des routes départementales, le Conseil départemental s’associe au Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées afin d’identifier et de conserver la flore sauvage, rare et menacée. Ce partenariat a d’ores et déjà permis la préservation de 11 espèces de plantes protégées présentes sur 32 communes.

En 2018, le Département s’est également doté d’une épareuse électrique, une première pour ce type de collectivité, destiné à effectuer un débroussaillage respectueux de l’environnement. Cet outil permet une réduction de la consommation de 25 % par rapport à un débroussailleur classique, mais également moins de rejets nocifs, de déchets et de pollution sonore.