Au total, 52 manifestations gratuites et 15 autres à un tarif de 5 euros étaient prévues pour laisser le public s’immerger dans les tendances traditionnelles, mais aussi mouvantes et novatrices d’une musique en mutation perpétuelle. Le public a pu s’en rendre compte cette année grâce aux axes de programmation qui font la part belle aux sonorités envoûtantes du Proche-Orient, au jazz anglais en plein renouveau, à l’afrobeat toujours tonique ainsi qu’à une foule de groupes et artistes confirmés, émergents et stars. Pour preuve, la présence de la légende Steve Coleman accompagné de ses fidèles Five Elements. L’homme, saxophoniste, compositeur émérite a surpris grâce à son génie de l’improvisation. Autre profil mais grand talent également que celui du contrebassiste Avishai Cohen qui n’en finit pas de multiplier les expériences artistiques. D’autres comme Émile Parisien, Theon Cross, Jowee Omicil ou Robyn Bennett ont su convaincre leurs auditoires. Comme à l’accoutumée, les esthétiques se mêlent, les talents s’additionnent, les publics se passionnent, les échanges se multiplient entre musiciens, élèves et enseignants des écoles de musique du département au cours de cette manifestation conviviale et ouverte sur le monde. Si le vieux continent et le nouveau monde ont fourni leur lot d’artistes, le Proche-Orient a livré cette année certains de ses meilleurs représentants à l’image de l’impressionnant pianiste et chanteur Bachar Mar-Khalifé, de l’étonnante trompettiste bahreïnie Yazz Ahmed, de l’émouvant pianiste palestinien Faraj Suleiman. Pour la première onze groupes originaires de Toulouse et de la région ont investi le centre-ville et assuré le spectacle dans onze café-bars de la ville. Rendez-vous l'année prochaine pour une nouvelle édition de Jazz sur son 31 pleine de surprises...