Ce road-book, épais de 130 pages décrit avec une précision de métronome le parcours du Tour de France. « C’est ASO qui nous le fournit, on l’a reçu il y a environ quatre mois, il y a dedans toutes les recommandations de sécurité pour chaque carrefour, chaque giratoire, chaque îlot, il y a aussi le positionnement de gardes républicains sur les endroits sensibles. Niveau sécurité, le Conseil Département 31 essaie d’aller encore plus loin que ce qui est préconisé par ASO ».
Yannick sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Un défaut sur la route, un mobilier urbain non sécurisé, ou des gravillons sur la route, il doit penser à tout. « Le secret, c’est l’anticipation, il faut repérer bien en amont les solutions de sécurisation ». Pour cela, il emprunte plusieurs fois le parcours du Tour : « On fait une première reconnaissance, on organise des réunions avec la gendarmerie, la préfecture, les communes et les agglomérations traversées par l’étape. Mais la reconnaissance la plus importante, c’est la dernière, celle à une semaine du Tour ».