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Avec Directfermiers31, le Département soutient les producteurs en vente directe

Publié le 26 février 2024

Temps de lecture : 3 min

Mathilde Losego et deux producteurs haut-garonnais, Olivier Ambrosino et Nicolas Roumagnac

Il y a 3 ans, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, en association avec la Chambre d’agriculture, Bio Ariège-Garonne, le CIVAM31 et Haute-Garonne Tourisme lançait Directfermiers31, un annuaire de producteurs en vente directe. Entretien avec Mathilde Losego, animatrice Directfermiers31, pour mieux comprendre le fonctionnement de cette plateforme numérique.

À quelle demande Directfermiers31 répond-il ?

Directfermiers31 s’inscrit dans le plan d’actions du Département en faveur du développement des circuits courts en Haute-Garonne. L’objectif est double : inciter la population à manger local et de qualité, pour assurer aux agriculteurs un revenu équitable et régulier.

Sur quels critères les producteurs sont-ils choisis ?

Il faut qu’ils aient leur siège d’exploitation en Haute-Garonne et qu’une partie au moins de la commercialisation de leur production se fasse en vente directe, sur les marchés, à la ferme, magasin de producteurs ou des Amap. Les labels, comme le label bio ne sont pas obligatoires, mais ils sont spécifiés quand c’est le cas sur le site et le consommateur peut choisir de « filtrer » les producteurs bio par exemple lors de sa recherche.

Comment se traduit concrètement l’aide que leur apporte Directfermiers31 ?

Pour un agriculteur, commercialiser ses produits en vente directe c’est bien plus chronophage et les activités sont plus diversifiées que pour les autres agriculteurs (qui vendent aux coopératives notamment). Alors avec DirectFermiers31 nous les aidons sur le volet communication. Nous les invitons lors de grandes manifestations agricoles et agro-touristiques sur le département pour que le grand public découvre leurs produits. C’est aussi pour nous l’occasion de faire connaître l’annuaire aux consommateurs. Directfermiers31 leur offre aussi un référencement numérique qu'ils n’ont pas forcément le temps ni la possibilité de tenir à jour : la plateforme précise leur production, leur contact, les points de vente, etc. Nous travaillons aussi avec nos partenaires (la chambre de l’agriculture, le réseau Bienvenue à la ferme, Bio Ariège-Garonne, le CIVAM31 et Haute-Garonne Tourisme) pour augmenter leur visibilité.

Quels sont les retours des consommateurs ?

Sur les salons, ils sont plutôt positifs, et après un évènement, les connections sur le site augmentent. Un annuaire électronique a l’avantage de pouvoir être mis à jour très régulièrement, pour coller au plus près à l’actualité des producteurs. Et la recherche est assez intuitive, par zone géographique ou mots clé. Mais quand un consommateur se rend chez un producteur, il ne dit pas forcément comment il a eu l’information, donc c’est un peu difficile à dire.

Et les prochains objectifs ?

En Haute-Garonne, il y a environ 4000 producteurs, dont un quart en vente directe. Nous en avons environ 300 inscrits sur Directfermiers31, notre premier objectif est donc d’arriver à tous les référencer. Notre deuxième objectif et de continuer à faire de la pédagogie sur les salons, pour sensibiliser les habitants à manger local et de qualité.

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