De juin à octobre 2021, le Conseil départemental de la Haute-Garonne a procédé aux travaux d’enlèvement des parties immergées du pont de Mirepoix, écroulé le 18 novembre 2019, sur les communes de Mirepoix-sur-Tarn et de Bessières. La première phase de démontage des parties aériennes (suspentes, câbles et pylônes) s’est achevée fin avril.
Dans le cadre de l’enquête judiciaire, les parties immergées du tablier du pont ont été numérotées, répertoriées et entreposées sur un site dédié.
Un groupement de 3 entreprises, porté par NGE GC, a été retenu dans le cadre d’un appel d’offres pour mener ce chantier complexe, qui nécessite la mise en œuvre de solutions spécifiques.
Sur la rive droite, côté Mirepoix-sur-Tarn, une piste a éré aménagée à partir de la berge existante pour y installer une grue de démolition et un système de relevage avec des treuils. Sur la rive gauche, côté Bessières, la création d’un gué de 35 m sur la rivière a permis d’installer une grue pour relever des parties lourdes du tablier effondré, préalablement découpées dans le Tarn, et de les évacuer ensuite par convoi exceptionnel. Une équipe spécialisée de plongeurs a été mobilisée sur toutes les étapes de travaux.
En septembre et octobre 2021, deux nouvelles étapes ont été franchies :
- Tout d'abord le 6 septembre, ce sont le camion et sa remorque, derniers éléments d'un convoi de plus de 50 tonnes, qui ont été extraits de l'eau grâce à une imposante grue.
- Ensuite a eu lieu l'enlèvement du tablier. Découpés en une dizaine de tronçons de 8 mètres de long de 40 tonnes chacun, les morceaux ont été hissés sur la berge avant d'être évacués.
"Depuis le début des opérations, ce sont 600 tonnes d'acier et de béton au total qui auront été renfloués et démontés", explique Richard Fournier, chef de service des ouvrages d'art au Conseil départemental qui est à la manœuvre pour piloter ce chantier complexe avec l'aide des trois sociétés spécialisées.
L’ensemble de ces opérations a été pris en charge par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, pour un montant estimé à 2,5 millions d’euros.