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Le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation

Le musée de la résistance a rouvert ses portes.
© Aurélien Ferreira
Le Musée de la Résistance et de la déportation accueille plus de 17000 visiteurs chaque année.
Le musée de la résistance rouvre ses portes.
© Aurélien Ferreira
Le Musée de la Résistance accueille plus de 17 000 visiteurs chaque année.

Ce musée est à la fois un lieu d’histoire, un lieu de mémoire et un centre de recherche et d’éducation à la citoyenneté, créé en 1994 par le Conseil départemental. Des expositions permanentes ou temporaires y retracent les faits marquants de la période 1939-1945 en Haute-Garonne : Occupation, Résistance, Libération, ainsi que la Déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis. D’autres expositions sont organisées sur les thèmes de la citoyenneté et des Droits de l’Homme, dans et hors de nos frontières.

Le centre de documentation du musée accueille le grand public, les historiens et universitaires et les scolaires. Un programme d’activités pédagogiques est proposé par l'équipe du Musée, dont le concours de la Résistance, à l'attention des collégiens. Chaque année ce sont plus de 17 000 visiteurs, dont 12 000 scolaires, qui sont accueillis.

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Informations pratiques

Ouverture du Mardi au samedi de 10h à 18h (fermeture hebdomadaire le lundi).

Fermé les jours fériés, sauf le 8 mai.


Organisé par l’Éducation Nationale depuis 1961, ce concours officiel a pour objectif de passer le relais de la mémoire concernant cette période. Le Concours propose aux élèves de travailler sur ces faits d’en tirer des leçons civiques pour l’avenir. C’est également un outil d’éducation à la citoyenneté pour les enseignants. Une nouvelle thématique est définie chaque année et proposée aux élèves de 3ème et à tous les lycéens. L'équipe du Musée accompagne les enseignants dans leur démarche pédagogique notamment avec la publication d'une plaquette pédagogique.

Le voyage de Mémoire

Chaque année, les lauréats départementaux du Concours de la Résistance et de la Déportation ont l'opportunité de partir en Allemagne pour un voyage de mémoire. Ces jeunes découvrent à cette occasion les camps de concentration nazis de Buchenwald, Dora, Ellrich et du Struthof. Ils visitent le Parlement européen de Strasbourg, la Nécropole nationale de Sigolsheim ainsi que la Maison des Enfants d’Izieu. C'est à chaque fois un rendez-vous important et incontournable que le Conseil départemental soutient et finance dans le cadre de son action pour la transmission de l’histoire et de la mémoire mais aussi de la construction de la citoyenneté.

Le 23 août 1942, suite à un rapport transmis par Thérèse Dauty sur les conditions de détentions du camp du Récébédou, Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse, donne à lire dans les églises de son diocèse une lettre pastorale dénonçant les persécutions antisémites du Régime de Vichy : " les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Tout n'est pas permis contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille".

En février 1939, toute la région pyrénéenne voit se déverser près de 450 000 républicains espagnols fuyant l’avancée des troupes de Franco : c’est le début de la Retirada. Parmi ces réfugiés, se trouve Francisco Ponzan-Vidal. En 1940 il rejoint la Résistance française et organise un réseau d’évasion. Découvrez son histoire.

Le 10 août 1941, alors que les premières lois antisémites sont appliquées par le Régime de Vichy, le jeune Maurice fête sa Bar-Mitzvah.

Ses proches prononcent un discours qui en dit long sur l’ambiance qui règne alors dans la communauté juive et les menaces qui planent sur elle.


Le 11 novembre 1942 signale avant tout pour les Haut-garonnais l’invasion de la zone non-occupée par les troupes allemandes, et le basculement vers une nouvelle dimension de l’oppression et de la répression…

Découvrez la présentation du cliché sélectionné pour créer l'affiche de l'exposition de 2020.

La 35ème brigade FTP-MOI Marcel Langer est restée célèbre dans la mémoire des Haut-Garonnais. Cette brigade spécialisée dans la guérilla urbaine face à l’occupant nazi réalise également des attentats à la bombe artisanale. Découvrez un exemple de ces dispositifs au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation.

Un musée, ce sont avant tout des collections, que l’on inventorie, que l’on conserve, que l’on restaure et que l’on présente au public. Le Musée de la Résistance et de la Déportation vous présente l’un de ses objets les plus insolites, issu de ses réserves.

Portrait de Jeanine Messerli, témoin historique du musée, résistante et déportée en 1943. Avant d’arriver à Ravensbrück, Jeanine reste 8 mois à la prison de Fresnes. Là, elle trouve un moyen de communiquer avec sa famille au-delà des barreaux de sa cellule.

Dans le cadre du Musée à domicile, le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation souhaite parler d'espoir et de renouveau, avec le programme du Conseil National de la Résistance.

Le jour anniversaire de la première rencontre du CNR, le 27 mai, est ensuite devenu la Journée Nationale de la Résistance: un bel hommage à celles et ceux qui ont posé les jalons d'une France solidaire et républicaine.


Dans le cadre de la Journée de la Mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité, le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation vous propose de (re)découvrir les témoignages et parcours de Jean Vaislic, Hélène Stern et Robert Marcault, témoins du musée déporté.e.s à Auschwitz.

Retour en images sur le dernier voyage mémoriel des lauréates et lauréats haut-garonnais du Concours National de la Résistance, financé par le Conseil départemental de la Haute-Garonne et organisé par le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation.

Premier épisode à la Maternité d'Elne, dans les Pyrénées-Orientales: créé par la jeune suissesse Elisabeth Eidenben dans un château à l’abandon, ce havre de paix et de vie a vu naître et fait échapper à la vie des camps plus de 600 enfants de réfugiés espagnols, juifs et tsiganes entre 1939 et 1944.

À l'occasion de la dernière Journée nationale de la Résistance, le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation vous propose une visite guidée numérique intitulée "Portraits de résistant-es". De 1940 à aujourd'hui, repartons à la rencontre de celles et ceux qui se sont engagés pour la défense des principes démocratiques et des droits humains.

Parce que le Musée départementale de la Résistance et de la Déportation parle aussi du monde d'aujourd'hui, découvrons Malala Yousafzai, lauréate du Prix Nobel de la paix à seulement 17 ans : une figure de l'engagement des femmes et des jeunes des pays du Sud, et un modèle puissant d'émancipation."

L’artiste a exposé au Musée, jusqu'au 19 septembre 2021, une série 94 œuvres, peintures sur papier, qu’il a conçue à partir de lettres et de documents d’archives officiels liés à trois personnes, Carmen Siedlecki, sa grand-mère survivante du camp d’extermination d’Auschwitz, Franz Kafka, le fils révolté, et Éric l’ami de jeunesse disparu. Il y intervient directement par collages et gouaches sur des documents imprimés ou manuscrits. Une partie de ces documents est notamment constituée d’écrits officiels du "Ministère des Prisonniers, Déportés et Refugiés" (1944), ainsi que de la "Fédération nationale des Déportés et Internés patriotes" (1946).

Il est possible de parcourir virtuellement, telle quelle était au sein du Musée, l'exposition Three Letters. Peinture. Ecriture. Résistance.

Depuis le printemps 2019, le Conseil départemental a mis en place le parcours pédestre "Haute-Garonne Résistante", qui à travers ses 20 points d’étape, permet de découvrir les lieux d’histoire et de mémoire de la ville de Toulouse liés à l’Occupation nazie

Ce circuit, créé dans le cadre des Chemins de la République, est conçu comme une marche exploratoire de l’histoire de la Résistance en Haute-Garonne, commentée par l’historienne Elérika Leroy.

À travers 20 lieux toulousains, le parcours "Haute-Garonne Résistante" rend hommage aux femmes et aux hommes qui ont combattu avec courage le régime nazi : Serge Ravanel, Forain François Verdier, Silvio Trentin, Angèle et Yves Bettini, Marie-Louise Dissard, le commissaire Jean Philippe, les frères Lion, Marcel Langer, Jean-Pierre Vernant…

De la place du Capitole au Jardin des Plantes, des rues de la Pomme et Croix-Baragnon à la place des Hauts-Murats et aux allées Jules Guesde, le public a l’occasion de découvrir les immeubles, les maisons, les commerces et les bâtiments publics où s’organisait la lutte contre l’oppression.

Les circuits seront proposés au grand public de mai à octobre.

Chaque année le musée accueille le public pour découvrir des objets et documents symboliques de la résistance et de la Déportation. Afin de poursuivre sa mission d’information sur cette période de l’Histoire et fournir aux visiteurs et à l’équipe du Musée des locaux plus adaptés et plus confortables le bâtiment a été rénové dans son ensemble au cours de l’année 2019. Le site a pu rouvrir ses portes en février 2020.

L’objectif était également de renforcer les missions fondamentales du site autour du devoir d’histoire, du travail de mémoire et d’éducation à la citoyenneté. Les travaux ont visé à réhabiliter et moderniser les infrastructures existantes.

De plus, il était nécessaire d’agrandir la surface d’accueil par la construction d’une extension de deux niveaux, sur le jardin à l’arrière du Musée. Elle dispose désormais au rez-de-chaussée d’une grande salle modulable, qui sera utilisée comme salles de médiation pendant la période scolaire mais aussi comme lieu d’organisation de conférences, de lectures, de projections ou de spectacles lors des week-ends, des vacances scolaires et en période estivale.

Aux beaux jours, cette extension sera ouverte sur le jardin, où sera installé un espace de détente. Cette extension disposera également d’un étage dans la continuité de l’espace des expositions temporaires (au 1er étage). De nouveaux bureaux et une salle de réunion seront implantés.

C’est également dans cette extension que le nouveau centre de documentation accueillera les particuliers, étudiants et chercheurs pour consulter les fonds documentaires et archives du Musée.