Du nord au sud du Département et traversant l’ensemble des bassins de vie, ruraux ou de montagne, urbain ou périurbain, les lieux « comme à la maison » prennent des formes très singulières (café associatif, librairie, épicerie solidaire, ressourcerie, jardin créatif en territoire de montagne…) et développent une offre artistique et culturelle pour et par des habitants.
Dans le cadre de sa nouvelle politique en faveur de la bifurcation écologique approuvée en session des 24 et 25 juin 2025, le Conseil départemental a souhaité traduire cette ambition dans le nouveau règlement du label « comme à la maison ». Ainsi, le label devient un levier pour le développement des lieux culturels CAM qui, au-delà de développer un projet culturel favorisant le lien social, sont porteurs de nouveaux récits et de pratiques écoresponsables.
Etre un lieu CAM, c’est donner l’envie de choisir des modes de vie plus sobres et durables, qui préservent nos ressources naturelles et diminuent nos émissions de carbone : semer, planter, observer et se réapproprier les espaces naturels, modifier notre alimentation, réduire nos déplacements et ceux des produits que nous échangeons, choisir des mobilités douces, redonner une deuxième ou une troisième vie à des objets ou des biens, organiser notre vie de façon plus responsable. De prendre soin de ce qui est autour de nous.
Etre un lieu CAM, c’est renouer avec le vivant en développant l’observation de la nature, en éveillant la curiosité et en sensibilisation le plus grand nombre aux sciences et techniques éthiques.
L’éclosion et la multiplication des éco-lieux culturels CAM sont tout cela à la fois. Tout en répondant à l’impératif de démocratie culturelle exprimé par les habitants et acteurs culturels, ils sont des leviers pour la fabrique de territoires dynamiques engagés dans une démarche de bifurcation écologique et de justice sociale.